Actualités Régionales of Friday, 4 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Kribi : des pasteurs organisent une séance d’exorcisme au lycée de Kribi

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Ce lycée est dangereux

Des élevés ne sont pas en sécurité

Le phénomène de porte-monnaie magique


« Nous demandons la délivrance de ce lieu Seigneur » imploraient le pasteur, en citant les actes de dépravation des mœurs que les élèves sont les acteurs principaux ces derniers temps. Le Lycée bilingue de Kribi défraie la chronique des faits de société depuis l’année dernière. D’abord la drogue en milieu scolaire, ensuite des scènes de pornographie en classe et l’affaire de portemonnaie magique.

Reconnu depuis un certain temps comme lieu de prédilection de comportements immoraux, le Lycée bilingue de Kribi a été choisi il y a quelques jours par le préfet de l’Océan pour lancer la onzaine de la jeunesse.
Des milliers d’élèves et encadreurs des établissements secondaires et professionnels de la cité balnéaire s’y sont retrouvés pour suivre les différentes articulations de cette activité. Les orateurs qui se sont succédés au perchoir orientaient tous leurs propos sur la moralisation des jeunes, en interpellant les parents dont la présence était significative à cette rencontre.

Au lycée bilingue de Kribi et même dans tous les autres établissements secondaires de la ville, les responsables ont pris des mesures pour séparer le bon grain de l’ivraie.

12 février 2021, lendemain de la fête de la jeunesse, les élèves et enseignants ont repris le chemin de l’école au lycée bilingue de Kribi. Ce jour, « plusieurs élèves se font accompagner par leurs parents ou encore par un membre proche de la famille », constate le quotidien Cameroon Tribune (CT) dans un reportage paru le mardi 16 février 2021 dans ses colonnes.

En effet, depuis quelques jours, une affaire de « porte-monnaie magique » est au centre de toutes les conversations dans la cité balnéaire. Un groupe d’élèves du lycée bilingue de Kribi a été arrêté par les éléments de la compagnie de gendarmerie de la ville.

« Ces enfants, dont le plus âgé aurait 17 ans, faisaient des dépenses faramineuses dans les boutiques et autres discothèques de la ville. D’après les récits, il fallait dépenser un million de francs en quelques heures. Pendant leur exploitation par les pandores, les élèves vont faire plusieurs révélations. Un des leurs est en contact avec un monsieur de nationalité béninoise. Cet homme invisible lui envoie de fortes sommes d’argent tous les jours. ».