Actualités of Thursday, 16 November 2017

Source: actucameroun.com

Kribi: le corps d’une femme retrouvé dans un fleuve

La ville de Kribi vit à nouveau le choc d’une mort par noyade La ville de Kribi vit à nouveau le choc d’une mort par noyade

La ville de Kribi vit à nouveau le choc d’une mort par noyade. En effet, le corps de la nommée Salamatou a été aperçu le matin du 15 novembre 2017, près du pont du fleuve Kienké, dans la ville de Kribi, sept jours après sa disparation.

Selon les premiers témoignages relayés par Radio Balafon émettant depuis Douala, Salamatou se serait noyée alors qu’elle prenait son bain au niveau du quartier Zaïre, derrière l’école adventiste de la ville de Kribi. Selon le frère de la défunte, le nommé Aliou, «c’est depuis qu’elle a dit qu’elle part se laver à la rivière qu’elle a disparu. Nous l’avons fouillé en vain pendant de nombreux jours».

Sept jours plus tard, précisément le matin du mercredi 15 novembre 2017, le corps de Salamatou a été aperçu posé sur un rocher au niveau du pont sur la Kienké par des conducteurs de moto. Seulement, apprend-on, avec l’absence de Sapeurs-pompiers dans la ville de Kribi et de pirogue disponible, il a fallu attendre environ deux heures de temps pour repêcher son corps.

La force des eaux a d’ailleurs à nouveau emporté le corps de Salamatou. Et c’est grâce à l’intervention des éléments du BIR que le corps a été intercepté vers l’embouchure entre le fleuve Kienké et l’Océan Atlantique.

Descendues sur les lieux où le corps a été repêché, les populations de la ville de Kribi et les forces de maintien de l’ordre ont pu constater l’état de putréfaction avancé du corps nu de Salamatou en plus d’avoir été rongé par les poissons et l’effet des eaux pendant sept jours. À la suite du constat effectué par les médecins et le Procureur de la République, Salamatou a aussitôt été inhumée selon la tradition musulmane.

C’est une nouvelle mort par noyade que la ville de Kribi enregistre. Malgré les mises en garde effectuées par les autorités administratives, et l’interdiction de certaines plages et autres cours d’eau pour la baignade, les morts continuent de s’accroitre dans les eaux.