Actualités of Tuesday, 1 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Kribi : un élève de seconde meurt après une noyade dans la rivière Kienke

Le corps a été retrouvé par les sapeurs-pompiers Le corps a été retrouvé par les sapeurs-pompiers

Le fleuve Kienké qui se jette dans l’océan atlantique

Le défunt était élève en classe de seconde

Le corps a été retrouvé par les sapeurs-pompiers

La ville de Kribi dans la région du Sud Cameroun vit encore le deuil. Un deuil qui touche plusieurs personnes du fait que le jeune qui a trouvé la mort était assez populaire. C’est dans le fleuve rocheux qui coule en saccade non loin du lycée bilingue de Kribi urbaine que le jeune d’environ 16 ans a trouvé la mort. PEA Darren élève en classe de seconde est allé comme à l’accoutumée se baigner avec ses camarades. Il n’est plus rentré vivant. Il aurait plongé dans la rivière et n’est plus remonté à la surface. Plusieurs personnes soupçonnent qu’il aurait été bloqué dans le fond de l’eau par les ronces et lianes qui poussent sous les eaux.

Sa mort a jeté de l’émoi et de la consternation chez ses camarades. Le corps a été retrouvé quelques instants après avec l’intervention des sapeurs-pompiers. Le corps inerte a été remis à sa famille qui habite le même quartier Talla, en présence des autorités locales.

Les noyades à Kribi sont de plus en plus récurrentes du fait du laxisme des autorités locales. Il n’existe pas de balisage sur les plages, encore moins le long du fleuve Kienké qui traverse la cité balnéaire de Kribi. Il n’existe pas de mois qu’on ait enregistré 3 à 5 morts ou plus, dans l’indifférence totale des autorités municipales.

En décembre dernier, quatre personnes sont mortes par noyade. Le quatrième corps a été retrouvé à la plage d’Elabe, située à 3km du lieu du drame. C’est au lieudit village du Mayi, à l’embouchure du fleuve Kienké, que la scène s’est produite. Les enfants d’une même famille étaient engloutis par les eaux fougueuses de l’océan Atlantique. Il s’agissait de trois garçons et une fille. Tous étaient dans la vingtaine. Moung et Omgwa Sakouma 27 et 17 ans, Nyamouth Delphine 25 ans élève,et enfin Atangana Omgwa 27 ans. Ces drames qui témoignent le laxisme et l’indifférence des autorités municipales dans la sécurisation des plages est une véritable menace sur le projet du village de la CAN à Kribi. Le projet est censé attirer de nombreux touristes.