Le 28 juin 2017 au Palais des Congrès de Yaoundé, s’est ouvert la première édition du Forum de la diaspora. Placé sous le thème: «le Cameroun et sa diaspora: agir ensemble pour le développement de la nation». Selon les colonnes du Quotidien de l’Economie paru le 30 juin 2017, c’était dans le but de présenter les initiatives du gouvernement camerounais en faveur de sa diaspora, de faire connaître celle-ci, assurer la visibilité de ses actions en faveur du développement du Cameroun et mettre sur pied une plateforme de communication.
«La vision du Cameroun, portée par le Chef de l’Etat Paul Biya est d’être un pays émergent à l’horizon 2035. Aussi, cette aspiration exige une implication pertinente de tous ses fils et filles, y compris ceux de la diaspora, pour la réalisation de celle-ci à travers des projets concrets de développement, permettant ainsi l’atteinte des Objectifs du développement durable. L’effectivité du Forum de la diaspora qu’organise le Cameroun s’inscrit à juste titre dans cette dynamique», a martelé Lejeune Mbella Mbella, ministre des Relations extérieures quant au cours de la cérémonie de lancement préside par le premier ministre Philémon Yang.
La diaspora camerounaise demande par ailleurs des facilités au gouvernement pour mettre, sans trop d'embûches, son savoir-faire en œuvre car, les barrages bureaucratiques et la corruption minent, souvent, les meilleures intentions. «Je suis un Camerounais résidant en France. En 2015, j’ai voulu créer au Cameroun une entreprise qui devait faire dans le recyclage des déchets ménagers. Cependant, il y a eu non seulement trop de lenteurs administratives mais aussi, beaucoup de papiers à fournir, ce qui ne m’a pas encouragé à continuer le processus. Je pense qu’il est temps que le gouvernement allège les procédures de création d’entreprises par exemple pour permettre aux Camerounais de la diaspora d’investir au pays», souhaite Ebenezer Behene.
«Plusieurs ateliers étaient organisés au cours de ce forum sur les secteurs prioritaires et porteurs comme: la santé, la sécurité sociale, les arts, la culture, le sport et le tourisme, l’éducation et la formation professionnelle, la communication et les relations publiques, les TIC et l’économie verte sans oublier l’économie, les finances et le développement immobilier», précise le Dr. Chintoue Sanatou Njikam, Chef de division des camerounais à l’étranger au ministère des Relations extérieurs, dans les colonnes du Quotidien de l’Economie.