Olivier Bilé a marqué son adhésion la semaine dernière au cours d'une conférence de presse animée par l'UDC et l'AFP, partis fondateurs du mouvement.

Trois partis politiques : l'Union démocratique du Cameroun (UDC) d'Adamou Ndam Njoya, l'Alliance des Forces Progressistes (AFP) d'Alice Sadio et l'Union pour la fraternité et la prospérité (UFP) d'Olivier Bilé ont donné une conférence de presse mercredi dernier à Yaoundé. L'entrée solennelle de l'UFP dans le pacte républicain président par Adamou Ndam Njoya était le principal point à l'ordre du jour.

Le pacte populaire est une association des partis politiques créée en 2012 par les deux premiers « pour repenser l'opposition camerounaise ». L'UDC et l'AFP claquaient ainsi la porte du G7 présidé par John Fru Ndi. L'entrée de l'UFP vient redynamiser le mouvement en hibernation, même si Adamou Ndam Njoya ne partage pas cette perception. L'impulsion attendue consiste à « déverrouiller une oligarchie entretenue au Cameroun et envisager une succession au pouvoir autrement que par les conflits », explique le président de l'UDC. Mais aucun parti d'opposition seul, ne peut y arriver dans le contexte actuel, soutient Alice Sadio expliquant la nécessité de regroupement.

Dans la perspective de la conquête du pouvoir, il n'est pas question de reproduire le même modèle avec des acteurs différents et dans cette optique, Olivier Bilé croit en la collaboration entre les partis politiques d'opposition pour jouer un jeu collectif, dans le respect des valeurs de démocratie et de la gouvernance. Surtout dans le respect de la primauté de la République. « J'admire le sens de l'éthique de Adamou Ndam Njoya, je respecte Alice Sadio dont le parti met Dieu, le peuple et la patrie au dessus de toute ambition. Je partage cette éthique qui justifie mon engagement autour des objectifs à atteindre : l'alternance politique par les urnes » a-t-il argumenté. L'entrée de l'UFP dans le pacte républicain a été vécu par un témoin : Victor Onana, de l'une des fractions du UPC.