Le représentant départemental de l’Union pour la Démocratie et le Progrès juge insignifiantes les réalisations des élus du RDPC et du SDF en quatre ans.
Les trois maires et les deux députés issus du département de la Mifi dans la région de l’Ouest n’ont pas beaucoup fait en quatre ans. C’est l’avis de François Xavier Wolong. Le président départemental de l’UNDP a profité de la rentrée politique de son parti pour faire une sotie musclée contre les élus du RDPC et du SDF dans ledit département en poste depuis 2013.
Ses propos sont relayés dans La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le 8 mars 2017. « En termes de bilan, même si par endroit on peut relever les efforts perceptibles de certains élus, il n’en demeure pas moins de constater que les attentes des populations quatre ans après, sont très en deçà des espoirs », regrette M. Wolong.
Ce membre du Comité central du parti de Maigari Bello Bouba affirme le problème vient « d’un déficit de managérial où les responsabilités se situent à plusieurs niveaux : des élus sans posture, des élus à multiples fonctions, des élus non résident dans leur circonscription, des élus véreux, la responsabilité des élites, de la tutelle etc.) », dénonce-t-il.
L’homme politique ne comprend pas que les maires RDPC aient été coiffés au poteau par l’unique maire SDF du département, en poste dans la commune de Bafoussam 2è qui a reçu en 2016, le prix de bonnes pratiques communales, décerné par le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunal (FEICOM).
Concernant les députés, Wolong les met dans le même panier. Qu’il s’agisse de Joseph Kankeu du RDPC ou de Defo Oumbe du SDF. « Les députés sont devenus muets et invisibles depuis leur élection. Ils esquivent le²s sujets préoccupant les populations du département de la Mifi. Alors que les populations attendent de bénéficier de leurs interventions, conseils et/ou orientations, ces élus attendent la période de la prochaine campagne électorale pour distribuer quelques kg de riz et morceaux de savon », a ajouté l’orateur.