Actualités of Tuesday, 19 April 2016

Source: 237online.com

L'UPC fustige les appels à candidature de Biya

Pr Basile Louka, secrétaire général de l‘UPC Pr Basile Louka, secrétaire général de l‘UPC

Si les responsables du parti se refusent à parler aujourd’hui des tendances, deux sons de cloche se font généralement entendre.

A l’occasion du 68e anniversaire de l’Union des populations du Cameroun, le Pr Basile Louka, secrétaire général de l‘UPC approché, se veut formel sur le débat actuel qui anime l’opinion publique au Cameroun. Pour lui, il n’est pas question pour cette formation politique de se mêler des appels à candidature émanant de militants d’une autre formation politique.

Il fustige également ceux qui, au nom de cette formation historique appelle les Camerounais à descendre dans la rue pour des revendications qui n’ont pas lieu d’être. Basile Louka donne, par ailleurs, la position de cette formation politique sur d’autres sujets de l’actualité.

Ainsi, il indique que l’UPC est favorable à la modification de la Loi fondamentale. Il relève d’ailleurs clairement, dans l’entretien accordé à CT, les points qu’il souhaiterait voir modifier dans ce texte: l’âge électoral, la limitation des mandats du président de la République, l’application effective de l’article 66 sur la déclaration des avoirs et biens par tous ceux en charge de la fortune publique, ceci dans la perspective d’une élection présidentielle qui pourrait être anticipée.

Une position qui n’est pas éloignée de celle de son camarade de parti, Robert Bapooh Lipot, l’un des trois élus UPC à l’Assemblée nationale. Tous les deux restent favorables à une alliance avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), même s’il faut procéder à une évaluation de celle signée sous le règne de feu Augustin Frédéric Kodock, comme l’indique notamment le Pr. Louka.

L’honorable Robert Bapooh Lipot avait déjà clairement exprimé sa position au sujet de cet accord lors du scrutin pour l’élection des premiers sénateurs de l’histoire du Cameroun en 2013, alors que l’Union des populations du Cameroun qui comptait une soixantaine de conseillers municipaux, notamment dans la région du Centre n’était pas autorisée à prendre part à ce scrutin, le parti ayant présenté plusieurs listes pour une seule circonscription.

À côté de ces points de vue qui semblent se rejoindre, il y a le groupe qui a rejoint quelques autres formations politiques il y a quelques semaines à Yaoundé dans le cadre d’une manifestation contre une éventuelle modification de la Constitution.

Regroupés au sein de ce qu’ils appellent « l’UPC des fidèles », Albert Moutoudou et autres Alexis Ndema Same se heurtent à l’opposition des autres qui leur dénient toute possibilité de pouvoir parler au nom de l’Union des populations du Cameroun.