L'interdiction de la manifestation du Social Democratic Front (SDF) continue de susciter des réactions au niveau de la classe politique. La dernière en date est celle de l'Union des Populations du Cameroun (UPC).
Dans une déclaration rendue public ce jour l'UPC qualifie cette interdiction de violation de la loi et souligne que les agents du parti au pouvoir auront à rendre compte un jour.
Ci-dessous l'intégralité de la déclaration
Communiqué de l’UPC relatif à l’interdiction de la manifestation du SDF
Le président régional du Social Democratic Front (SDF) et député de ce parti pour le Littoral, Jean-Michel Nintcheu, a fait une DECLARATION, annonçant une manifestation pacifique pour le 4 mars 2017 dans l’arrondissement de Douala 5ème.
La DECLARATION du responsable du SDF respecte clairement la loi sur les manifestations pacifiques, loi n°90-55 du 19 décembre 1990.
Le sous-préfet de Douala 5ème, monsieur Jean Marie Tchakui Noundie, a aussitôt accepté de faire le travail ingrat d’interdire la manifestation du SDF, en brandissant le motif récurrent de « risque de trouble à l’ordre public. »
L’UPC, souvent victime de cet arbitraire, dit que trop c’est trop !
Les agents de l’administration du pourvoir RDPC auront à rendre compte un jour des actes qu’ils posent, de façon délibérée et répétée, contre la loi ! Cette loi, tardivement venue, est censée permettre l’exercice libre de la démocratie dans notre pays.
Sans la démocratie nous reculons !
La loi doit être respectée par tous, à commencer par les agents de l’Etat !
Fait à Douala le mercredi 2 mars 2017.
Pour le Secrétariat de l’UPC
NDEMA SAME Alexis, Président de l’UPC
MOUTOUDOU Albert, Secrétaire général