Actualités of Tuesday, 9 January 2018

Source: cameroon-info.net

L’affaire Isidore Modjo contre le ministère Public renvoyée au 26 février prochain

La première audience de cette affaire s’est brièvement déroulée lundi 8 janvier dernier La première audience de cette affaire s’est brièvement déroulée lundi 8 janvier dernier

Interpellé vendredi dernier à Yaoundé alors qu’il s’apprêtait à faire un autre sit-in à l’entrée du Ministère de la Communication (MINCOM) pour revendiquer le versement de ses droits, Isidore Modjo était au Tribunal de première instance lundi 8 janvier pour être fixé sur le sort à lui réservé pour des faits de trouble à l’ordre public. Une fois arrivé au tribunal, l’auteur des génériques du journal de 13h et 20h sur la CRTV va voir son chef d’accusation muer en manifestation interdite.

Au terme de la brève audience qui s’est déroulée au sein du TPI, l’affaire a été renvoyée au 26 février prochain, peut-on lire dans le quotidien Le Messager du mardi 9 janvier 2018. Il faut dire que cette affaire digne d’une partie de ping pong depuis deux ans tire son origine du fait que l’artiste réclame ses droits suites à une instruction du Premier Ministre, Philémon Yang, qui ordonnait le paiement de la somme de 50 millions FCFA à celui qui a collaboré avec la CRTV pendant plusieurs années.

Depuis le début de ses nombreux sit-in, Isidore Modjo ne cesse de dénoncer l’attitude de ses interlocuteurs que sont le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary et le directeur général de la CRTV, Charles Ndongo. Les indexés, chacun à leur niveau, estiment avoir assuré leur part alors que le plaignant se dit floué par ces responsables en charge de la gestion de ce dossier.

Pour rappel, Isidore Modjo est l’auteur des génériques d’entrée et de sortie des émissions radiophoniques Cameroon Calling, Morning Safari, les journaux de 13h et 17h et bien d’autres. Ces œuvres sont exploitées par la radio publique depuis une vingtaine d’années, sans que leur compositeur n’ait été payé. Toutes choses qui le poussent à des sit-in depuis plusieurs années. En attendant si possible de voir à la barre le représentant de l’office de radio et télévision pour d’éventuels éclaircis, le bras de fer entre les deux parties semble ne pas être prêt de se terminer.