Dans un article exclusif, Jeune Afrique (JA) met en lumière les zones d'ombre entourant l'affaire Ramon Cotta, soulevant des interrogations sur les procédures judiciaires au Cameroun. Selon JA, l'arrestation et la détention de l'activiste ont suscité une vague d'indignation parmi les défenseurs des droits humains.
Le magazine rapporte que l'opposant Maurice Kamto s'est publiquement inquiété du sort de Cotta, faisant un parallèle avec l'affaire Martinez Zogo. JA souligne que cette comparaison a accentué les préoccupations concernant le respect des droits de l'accusé.

D'après les informations de Jeune Afrique, un collectif d'avocats s'est constitué pour défendre les intérêts de Ramon Cotta. Le magazine cite Me Hippolyte Meli, chef de ce collectif, qui remet en question la compétence du tribunal militaire de Yaoundé dans cette affaire.

JA rapporte les arguments de la défense, qui souligne que tous les éléments de l'affaire (lieu d'arrestation, de résidence et de commission des faits présumés) se situent au Gabon. Selon le magazine, les avocats de Cotta dénoncent une "affaire politique" et réclament sa libération immédiate.

Jeune Afrique met en avant les préoccupations concernant l'état de santé de Ramon Cotta. Le magazine cite un rapport confidentiel faisant état de possibles séquelles dues à des mauvais traitements durant sa détention, soulevant ainsi des questions sur les conditions de détention au Cameroun.

Jeune Afrique souligne que l'affaire Ramon Cotta met en lumière des enjeux plus larges concernant l'État de droit et le respect des procédures judiciaires au Cameroun, tout en rappelant la détermination de l'activiste à poursuivre son combat malgré son incarcération.