Dans une interview accordée au quotidien Mutations en kiosque ce jeudi 29 octobre 2015, Pascal Charlemagne Messanga Nyamding indique faire l’objet d’une cabale orchestrée par «un certain frère du Nkam, en complicité avec sa taupe de l’Iric».
«En réalité, pour des raisons politiques, un certain frère du Nkam, en complicité avec sa taupe de l’Iric, qui a faux doctorat, veulent m’anéantir. Avant que ces gens mettent ce prétendu plagiat dehors, ils appelaient tous les six mois, entre 2012 et 2015, des responsables administratifs de l’université de Paris I-Panthéon Sorbonne, où j’ai obtenu mon doctorat en droit et ceux d’Inalco (Institut National des Langues et Civilisations Orientales), où j’ai décroché mon doctorat en sciences politiques, option relations internationales, question de vérifier si mes deux doctorats sont authentiques. Ils ont été déçus», a-t-il confié dans les colonnes du journal.
Concernant l’article dont il est question, «il est question d'une communication que j’ai faite en 1998 en Martinique-Guyane, à l’occasion de la commémoration du cent- cinquantenaire de l’abolition de l’esclavage organisée par l’Association des amis de Léon Gontran Damas. Je suis recruté à l’Iric en 2001, et, cet article, je l’ai montré à Janvier Onana, qui est doyen à l’université de Ngaoundéré aujourd’hui, alors de passage à mon domicile. C’est en 2006 que je remets l’article pour publication dans la «Revue camerounaise de relations internationales», a indiqué Messanga Nyamding
Concernant ses relations avec Paul N’Gouah Beaud, attaché d’Enseignement et de Recherche (Ater) à l’université des Antilles et de la Guyane, «c’est un compatriote [originaire du département de l’Océan, ndlr] et, en même temps, un frère. Lui et moi avons cheminé ensemble et relisions mutuellement nos articles. Il ne peut pas le contester: cet article est le mien ! Posez-vous la question de savoir pourquoi Paul n’a pas porté plainte contre moi pour dénoncer ce que les conspirateurs appellent «plagiat» ? J’attends impatiemment qu’on me démontre scientifiquement que je l’ai plagié (…) Que ces comploteurs-là vous disent si j’ai aussi plagié le livre que je viens de publier sur le Rdpc. En tout cas, la très haute hiérarchie du Cameroun est informée de cette cabale.», a martelé le professeur de l’Iric.