Actualités of Wednesday, 8 May 2024

Source: Intégration n°606 du 7 au 12 mai 2024

L'ambiance à l'approche des examens scolaires

Les examens scolaires approches Les examens scolaires approches

En attendant le top départ des examens officiels, les staffs administratifs mettent les bouchées-doubles et rivalisent en stratégies.

C’est un calme de cimetière au collège Lenya de Meyo à Yaoundé 4 ce mercredi 24 avril 2024. Rien à voir avec le tollé habituel dans les établissements de ce calibre. En effet, les responsables de cet établissement organisent une session d’évaluation dans les conditions presqu’identiques à celles des examens officiels.

« Nous avons baptisé la dernière séquence examen blanc. Et les conditions sont similaires au système des examens. Je peux vous rassurer que nos enfants sont déjà capables d’affronter les épreuves de n’importe quel examen. Je parle du BEPC, du Probatoire et du baccalauréat de l’enseignement général. C’est la même chose pour le système anglophone », déclare Mr Ndjenou, contrôleur général du groupe scolaire. Après cette séquence qui doit s’achever quelques jours après, le suivi continue. Selon les responsables, les candidats seront soumis aux séances de travaux dirigés. Il est question de mettre un accent particulier sur les matières dans lesquelles, les candidats rencontrent le plus de difficulté.

« À l’issue de cette séquence, nous regarderons les matières dans lesquelles nos enfants ont moins de 80 % de taux de réussite. Et là, nous allons programmer des séances de travaux dirigés », rassure Mr Chedjou, le principal du collège. D’autres élèves seront soumis à des séances de coaching.

Séparation

Au lycée Bilingue d’Odza, l’ambiance est différente. Malgré les difficultés administratives, l’on remarque que l’établissement adopte la stratégie de séparation. Les classe d’examens se retrouvent à l’étage, « le lycée étant ouvert, nous ne pouvons-nous permettre de laisser les classes d’examens au rez-de-chaussée. On doit créer un cadre propice pour la dernière ligne droite », confie un surveillant général. En plus, « les classes intermédiaires font trop de bruit à cause des préparatifs du défilé du 20 mai. L’établissement n’a pas assez d’espace, donc nous créons un cadre pour ne pas exposer les candidats aux examens à ce vacarme », poursuit-il.

Expertise

Du côté du groupe scolaire bilingue Frantz Fanon au quartier Kondengui, dans le 4e arrondissement de Yaoundé, c’est « l’opération turbo ». Celle-ci consiste à faire venir les enseignants des établissements réputés de la capitale pour coacher les candidats. « Nous faisons appel aux enseignants des collèges confessionnels afin de partager leurs expertises. Ils occupent toujours le haut du podium et notre établissement compte arriver au sommet de la chaine », envisage M. Mbarga, enseignant et responsable dans ledit groupe. Une astuce qui soulage les candidats. « Nous traitons les mêmes épreuves que nos camarades des collèges Vogt, st Benoit, la Retraite ou encore Jean Tabi. Ce système nous met en confiance », confie, Christian, candidat au baccalauréat A4 Allemand.