L'archevêque de l'archidiocèse métropolitain de Bamenda, Mgr Cornelius Fontem Esua, a remis sa lettre de démission au Pape François.
S'adressant aux journalistes le lundi 2 juillet 2018 à la cathédrale métropolitaine Saint-Joseph à Bamenda, à l'occasion de la commémoration de son 75e anniversaire du 35e anniversaire de son épiscopat, Mgr Fontem Esua a déclaré que sa décision est conforme au droit canonique.
« Selon la Loi Canon, quand un évêque atteint l'âge de 75 ans, il remet sa démission au Pape pour que le Pape trouve quelqu'un d'autre pour le remplacer, et je l'ai déjà fait et j'attends le moment où le Pape nommera un autre évêque pour me remplacer », a-t-il dit.
Il a dit que même s'il doit prendre sa retraite, il est toujours le berger en chef de l'archidiocèse de Bamenda.
« Je suis à la retraite mais pas fatigué. Je continuerai à servir l'église comme je l'ai fait. Tant que le Pape n'a pas encore nommé quelqu'un d'autre, je reste l'archevêque de Bamenda", a-t-il déclaré.
L'archevêque a profité de l’occasion pour s'excuser auprès de ceux qu'il a blessés au cours de l’exercice de ses fonctions.
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« Je peux être très têtu en ce qui concerne la vérité. J'ai, au cours de mon service à Dieu et à l'homme, fait beaucoup d'erreurs. Je demande pardon de notre Père de la Miséricorde à vous que j'ai blessé."
Le prélat a remercié tous ceux qui l'ont soutenu tout au long de son ministère.
« Je dois remercier le Président Paul Biya qui est venu à mon secours lorsque j'ai eu une crise de santé et que j'ai été évacué, sinon je n'aurais pas pu être ici aujourd'hui pour célébrer cet anniversaire. Je considère chaque jour de ma vie comme un don de Dieu. Je remercie, en particulier mes parents, qui m'ont soutenu jusqu'à aujourd'hui. Je remercie Dieu pour mon prédécesseur, Mgr Paul Verdzekov, qui m'a appris à être prêtre et évêque, que son âme repose en paix. Sans les chrétiens que vous êtes, il n'y aura pas d'église à Bamenda », a-t-il dit.
D'une manière spéciale, l'évêque a exhorté tout le monde à continuer à prier pour le Cameroun afin que la paix revienne à l'oasis de paix dans une sous-région turbulente de l'Afrique centrale.