L’information est de L’Œil du Sahel paru le 25 juillet 2016. Le nommé Hassane Bouba a été abattu le 20 juillet 2016 par des éléments du Bataillon d’Intervention Motorisée (BIM) dans l’Arrondissement de Ngaoui, à la frontière avec la RCA du côté de l’Adamaoua.
Le journal raconte que, ce jour-là, «les éléments du 31e BIM patrouillent le long du fleuve Ngou, sis dans l’Arrondissement de Ngaoui qui sépare la République centrafricaine du Cameroun. Soudain, un coup de feu retentit. La réplique est immédiate. Après quelques minutes d’échanges de tirs bien nourris, Hassane Bouba, né en 1981 à Bangui en RCA, est abattu. Sur lui, les éléments du 31e BIM récupèrent une arme AK 47, un chargeur, 20 munitions, plusieurs téléphones et des couteaux».
Après une fouille minutieuse, ils vont découvrir que le suspect était un lieutenant du groupe rebelle centrafricain Séléka. «Sa carte d’identification de membre de la Séléka, délivrée le 18 avril 2013 par le général Nourdine Adam indique qu’il appartenait à la section CIM», souligne le journal. À en croire une source militaire, Hassane Bouba n’était pas seul. «Ils étaient quatre et les trois autres ont réussi à s’enfuir», confie la source.
Selon le bihebdomadaire, comme plusieurs autres éléments de la Séléka, Hassane Bouba vivait dans le camp des réfugiés de Borgop, où il avait réussi à se faire recenser comme un réfugié. «Après cet affrontement, qui a abouti à la mort du lieutenant de la Séléka, c’était la débandade totale dans les rangs des rebelles de la République centrafricaine. Une course qui ne durera que 24 h. Car le lendemain, c’est-à-dire jeudi 21 juillet 2016, deux autres membres de la Séléka sont tombés dans les filets de l’armée camerounaise. L’un a été appréhendé non loin de Ngaoui et l’autre vers Djohong», renseigne le journal.