Boko Haram commet des attentats en territoire camerounais quasi quotidiennement depuis le début de l’année, mais le groupe terroriste subit également des pertes. Les forces de défense ont à nouveau infligé de lourdes pertes aux insurgés ce 1er février 2016.
Le Quotidien Mutations informe 24 heures plus tard qu’alertés par des comités locaux de vigilance, les éléments du Bataillon des troupes aéroportées (BTAP) ont lancé une chasse à l’homme contre les combattants de Boko Haram qui planifiaient des attaques à Ashigachia, dans l’arrondissement du Mayo-Moskta, département du Mayo-Tsanaga.
A en croire un membre du comité de vigilance du village Mozogo, chef-lieu du Mayo-Moskota, « la bande était composée d’une cinquantaine d’hommes armés qui avaient déjà traversé du côté camerounais. Nous avons immédiatement signalé aux forces de défense, qui cette fois n’ont pas tardé à intervenir, aidées aussi par les populations ».
«Les soldats ont aussitôt échafaudé un plan de riposte qui a mis en déroute une quinzaine de combattants de Boko Haram en territoire camerounais. La contribution significative des populations à cette riposte a permis de mettre la main sur deux autres membres de Boko Haram, actuellement entre les lais des soldats», renseigne le journal qui tient cette information de sources militaires.
Le Journal mentionne que le coup de poing de l’armée camerounaise «intervient quelques jours seulement après qu’un patrouille du BTAP a sauté sur une mine probablement posée par des adeptes de Boko Haram le 29 janvier 2016 autour de 14 heures». Outre le camion transportant les militaires qui a été endommagé, 12 soldats ont été blessés.