L'ancien membre éminent du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Messanga Nyamnding, a lors d'un passage sur un média de la place, mis en lumière des pratiques peu orthodoxes au sein du gouvernement camerounais lors d'une intervention sur RIS Radio, une station émettant à Yaoundé.

S'appuyant sur l'ancienne dignité africaine, enracinée dans l'Égypte ancienne, Nyamnding a vivement critiqué certains membres du gouvernement qui, selon lui, recourent à des rituels controversés pour maintenir leur pouvoir. Il affirme que de tels actes compromettent la prospérité de l'État.

« Une bouche qui commande, du point de vue sacré et égyptologique, ne s'adonne pas à des pratiques controversées. C'est du satanisme. Si vous voulez réussir dans la vie, certaines pratiques doivent être évitées. Une femme qui aspire à éduquer et à exercer son autorité ne devrait pas s'adonner à des actes inappropriés », a déclaré Nyamnding.

L'homme politique souligne que du point de vue historique et de la rationalité juridique africaine, de telles pratiques ne sont pas compatibles avec le leadership et la gouvernance. Ses propos reflètent une préoccupation profonde quant à l'impact de ces pratiques sur la stabilité et la prospérité de l'État.

Nyamnding appelle à la préservation des valeurs traditionnelles et morales, arguant que des pratiques controversées sapent l'intégrité du leadership. Cette déclaration souligne la nécessité de débattre de questions cruciales au sein de la vie politique camerounaise et de promouvoir une gouvernance basée sur l'éthique et la responsabilité.

Cette intervention de Nyamnding met en lumière la complexité des dynamiques politiques au Cameroun et soulève des questions fondamentales sur la conduite éthique des acteurs politiques.