L’on commence à en savoir plus sur les conditions de la mort de Pauline Laure Hiol dont le corps en état de putréfaction a été retrouvé le 20 octobre 2015 dans son domicile situé au quartier Anguissa, à Yaoundé.
Le quotidien Le Jour qui s’intéresse à l’affaire fait savoir dans son édition du vendredi 23 octobre 2015 que l’enquête suit son cours à la Brigade de Recherches de Yaoundé 3 et à la direction de la police judiciaire. Selon notre confrère, la jeune femme s’est présentée pour la dernière fois à son service à la direction régionale de Mtn Cameroon à Yaoundé, le jeudi 15 octobre 2015. Par la suite ses collègues ne la reverront pas.
«Vendredi, elle est absente. Le week-end passe. Lundi, elle ne se présente toujours pas à son poste de travail. Inquiets, ses supérieurs hiérarchiques en entreprise fouillent dans les dossiers du recrutement de cette employée du service d’appels (call center) et retrouvent le numéro de son père, qu’elle avait présenté comme la personne à contacter en cas d’urgence.
Informé de l’absence injustifiée de sa fille au travail, le père, à son tour, contacte le neveu de Pauline Laure pour lui faire part de la situation. Le neveu, qui réside à Emombo (quartier voisin d’Anguissa), après plusieurs appels sans succès sur le téléphone de Pauline, se rend au domicile de celle-ci», rapporte le quotidien.
Les reporters du Jour concluent, au vu de l’état dans lequel le cadavre a été retrouvé, que la jeune femme de 29 ans a été violée avant d’être tuée. «Des photographies prises à cet instant montrent un corps recouvert d’un drap fleuri. La tête non couverte est coiffée de mèches de luxe.
La jeune femme est couchée sur le ventre, comme si elle dormait ! En soulevant la couverture, l’on se rend compte qu’elle était revêtue d’une nuisette d’un rouge-violet. Les parties intimes n’ont pas de dessous », lit-on. L’on apprend aussi que des habitants du quartier qui fréquentaient ce call-box affirment avoir aperçu la défunte pour la dernière fois jeudi après-midi.
«Un homme a garé une grosse cylindrée devant son portail et l’a appelée, mais elle n’a pas ouvert. Il a attendu là. Quand il a vu un autre monsieur descendre d’un taxi et entrer, une demi-heure plus tard, il s’en est allé. La jeune femme est sortie avec ce second visiteur. Elle y est rentrée avec un troisième et depuis lors, on ne sait plus ce qui s’est passé. On ne l’avait plus vue», raconte un voisin. Selon Le Jour, les enquêteurs dans leur quête de vérité, exploitent en ce moment le listing d’un téléphone.