Dans son édition du 22 septembre 2017, le quotidien Mutations rapporte le démenti des proches d’Edgar Alain Mebe Ngo’o, Ministre des Transports (MINTRANSPORT), sur des informations relayées en page 6 de la dernière édition de Jeune Afrique. La première de ces informations qui pour l’entourage du Ministre est erronée, porte sur son audition au Tribunal criminel spécial (TCS). «Mebe Ngo’o n’a pas été entendu au TCS», insiste un proche», peut-on lire dans Mutations. Concernant la mission du Contrôle supérieur de l’Etat (CONSUPE) qui séjourne à l’heure actuelle au MINTRANSPORT comme «dans d’autres» Ministères, une source de notre confrère Mutations présentée comme un confident d’Edgar Alain Mebe Ngo’o affirme que le Ministre n’est pas dans le viseur du CONSUPE. La preuve d’après elle est que l’audit réalisé épluche les comptes de 2013 à 2015. Et le Ministre a été nommé à la tête du département ministériel le 2 octobre 2015.
Sur les soupçons de «blanchiment» portés contre le Ministre camerounais en charge des Transports en France, l’un des proches de celui-ci laisse entendre qu’un droit de réponse a été adressé à l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique.
Seulement sur ce point le magazine français Le Point aussi en juillet dernier, a lancé une série exclusive d’articles rapportant sur une histoire de corruption entre la France et l’Afrique. Ce magazine a indiqué que l’Office français de répression de la délinquance financière enquêtait sur un système de corruption dans lequel des hauts cadres de l’armée camerounaises sont impliqués.
Et dans ses articles Edgar Alain Mebe Ngo’o est cité. Pour l’entourage du Ministre des Transports, il ne s’agit qu’un acharnement contre lui.