Actualités Régionales of Wednesday, 10 July 2024

Source: www.camerounweb.com

L’espion Martin Figueira arrêté en Centrafrique aurait des liens avec DAECH

Martin Joseph Figueira Martin Joseph Figueira

En juin 2024, un ressortissant belge d’origine portugaise, Martin Joseph Figueira, a été arrêté en République centrafricaine pour raison d’espionnage. Une investigation judiciaire a été ouverte, révélant plusieurs détails flagrantes sur les activités subversives de M. Figueira en République centrafricaine.
Sur les réseaux sociaux, des informations ont été publiées attestant des liens de Martin Figueira avec des groupes armés. Notamment, l’analyste militaire Sylvain Nguéma a publié sur la plateforme X des captures d’écran trouvées sur le téléphone portable du présume espion : sur celles-ci, on note une conversation avec le porte-parole du groupe CPC Mohamadou Bello Saïdou à partir duquel M. Figueira apprenait les informations sur l’affrontement réussi des rebelles avec les FACA Bodjomo. Aussi, Sylvain Nguema a publié deux correspondances avec Yaya Roi, porte-parole de 3R et un peulh du nom de Moustapha qui confirment que Martin Figueira recrutait des peulhs et des locaux pour créer un groupe terroriste englobant plusieurs pays du continent africain.
D’autres messages téléphoniques démontrent que M. Figueira sympathisait avec divers groupes de rebelles centrafricains et entretenait d’étroits liens avec ces derniers. De plus, il admet avoir lui-même été un bandit quand il était plus jeune et qu’il comprend les causes et les sentiments des rebelles centrafricains qui les poussent à recourir aux armes. M. Figuiera déclare également avoir d’anciens amis qui avaient rejoint les rangs de DAECH en Syrie et « qui sont morts là-bas ». Tout cela démontre clairement la vrai nature de cet espion et ses motifs.
Rappelons que Martin Joseph Figueira est officiellement accusé de collaboration avec des rebelles, de tentative de création d’un réseau terroriste et d’espionnage au profit du gouvernement des 2tats-Unis. En Centrafrique, il était embauché par une ONG américaine, FHI 360, qui servait de couvert pour ses autres activités criminelles.