Il entend ainsi vulgariser son livre qui disculpe Yves Michel Fotso, ancien Directeur Général de la Camair. Une attitude incomprise par bon nombre d’observateurs. Dans une «mise au point importante» parvenue à notre rédaction, Pr Shanda Tonme précise qu’il n’a aucune ambition ni aucun agenda obscur.
Mise Au Point Importante
À la suite de la parution de mon dernier livre, « J’AI COMPRIS YVES MICHEL FOTSO », j’ai entrepris un certain nombre d’actions en vue de faire sa promotion, comme n’importe quel auteur conscient de la qualité de son œuvre et soucieux de son appropriation par le public.
Par ailleurs, s’agissant d’un livre ayant au propre comme au figuré, la valeur d’un testament mettant en exergue des preuves qui innocentent ce frère, brave capitaine d’industrie et fervent patriote privé de liberté à la suite d’une double condamnation à vie qui a ému l’opinion, j’ai estimé opportun et légitime, de sensibiliser les valeurs ressources de notre pays, en faveur d’une grâce présidentielle.
À cette fin,
J’ai sans aucune autre ambition ni agenda obscur quelconque, entamé une démarche auprès des hauts dignitaires traditionnels, politiques et religieux les plus respectés et les plus représentatifs, d’abord pour leur présenter et leur expliquer mon livre, ensuite pour solliciter leur adhésion à l’idée de la grâce présidentielle.
En tout état de cause, je tiens à préciser
que la convivialité, l’écoute, les encouragements et l’attention qui ont caractérisé jusqu’ici l’accueil dont j’ai été gratifié en tant que fils, notable, écrivain et leader d’opinion ou tout simplement citoyen, ne sauraient justifier ni susciter la moindre confusion sur leurs opinions politiques, leur indépendance, leur liberté de pensée et leur souveraine appréciation de toute décision de justice.
Que ma démarche, tout comme la décision de me recevoir, d’accepter mon livre et de m’écouter, s’effectue dans le strict cadre légal des institutions de la République, et avec les plus hautes considérations et déférences vers le Chef de l’État, garant et maître de notre destin politique immédiat, et seul détenteur logique du pouvoir de grâce éventuelle pour Monsieur Yves Michel Fotso comme pour toute autre personne.
Je remercie toutes ces personnalités ces dignitaires, lesquels ont tous prêché la sagesse de la paix, la patience, la tolérance, l’unité, la compassion et la solidarité pour notre société dans une exhortation d’humilité touchante.
Je remercie toutes celles et tous ceux, leaders d’opinion, politiciens et citoyens ordinaires, qui m’ont exprimé leur adhésion et manifesté leur soutien pour Yves Michel Fotso. Je respecte au passage tous les autres qui ont une opinion contraire à la mienne et n’adhèrent pas à ma démarche, car l’essentiel reste d’aimer notre pays, de porter fièrement son passeport, de faire preuve de courage, d’honnêteté et de discernement devant les épreuves, en toute expression de patriotisme et d’indépendance. Pour ce qui me concerne, « J’AI COMPRIS YVES MICHEL FOTSO » et assume pleinement cette posture./.
Yaoundé, le 8 novembre 2016