Entre 2008 et 2009, Célestin Ndonga, ancien Directeur Général d’Electricity Development (EDC) aurait détourné 535 millions de FCFA au préjudice de l’entreprise dont il avait la responsabilité de gérer. Ce supposé forfait aurait été posé en coaction avec quatorze anciens collaborateurs et prestataires de services.

Aussi, mardi 4 octobre dernier, dans le procès qui oppose EDC à Célestin Ndonga, le TCS a débuté avec le premier témoin de l’accusation, Jean Pierre Kedi, à ce moment-là directeur général de l’Agence régulation du secteur de l’électricité (ARSEL). Avant l’audition du témoin précédemment nommé, l’avocat de l’accusé a dénoncé auprès du président du tribunal la violation de la loi et la présomption de culpabilité. Et c’est fort de ce constat qu’il s’insurge contre la décision lui interdisant de quitter le pays, indique le quotidien Le Messager du lundi 10 octobre 2016.

En effet, selon l’avocat de Célestin Ndonga, cette décision a été prise alors que les concernés comparaissaient déjà devant le magistrat instructeur. Ceci sans les avoir au préalable notifiés. Le 18 mars 2016, Justine Tchokontchieu, Procureur général au TCS aurait adressé une lettre au chef du corps spécialisé des officiers de police judiciaire du TCS, lui demandant de prendre une mesure conservatoire. Malheureusement, ce sera à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen, alors qu’il était en partance pour l’étranger, que l’ex-directeur découvrira que son nom figure sur la liste des personnes interdites de quitter le pays, révèle le quotidien. Par la suite, la défense aura souhaité que le président du TCS ordonne une main levée de la mesure qui pèse sur leur client, rapporte le journal.