Actualités of Tuesday, 14 March 2017

Source: cameroon-info.net

L'ex-DG de la CAMWATER rattrapé par la justice

Immeuble siège de la CAMWATER à Douala Immeuble siège de la CAMWATER à Douala

Il n’aurait pas respecté les clauses d’un contrat passé en collaboration avec un prestataire de service dans une affaire de plus de trois millions FCFA.

Ce n’est qu’après une demi-douzaine de renvois que l’affaire opposant Simo Alex à la tête de la microfinance Ndjangui du Cameroun(Ndjanguicam), à messieurs Etoga Nestor et Sollo Jean William, ancien directeur général de la Camerooon Water Utilities (CAMWATER) a récemment retenu l’attention du Tribunal de Première Instance de Yaoundé (TPI). En effet, depuis le mois juin 2016, il accuse ces personnes des faits d’abus de confiance, peut-on lire dans l’hebdomadaire Kalara du lundi 13 mars 2017.

L’affaire débute le 25 janvier 2012, lorsque le nommé Nestor Etoga, alors prestataire de service à la CAMWATER contacte le plaignant pour solliciter un crédit de plus de trois millions FCFA auprès de Ndjanguicam pour financer un marché gagné à l’entreprise de distribution de l’eau. « Je lui ai accordé ce prêt après qu’il m’est présenté une attestation de virement irrévocable (AVI), signée de William Sollo, alors directeur général de CAMWATER a l’époque des faits », raconte Simo Alex. L’AVI en question stipulait que CAMWATER s’engage à régler en deux versements la dette de M.Etoga, une fois sa prestation achevée.

Le 25 septembre 2013, le plaignant a reçu un premier versement dans un compte bancaire ouvert par lui spécialement pour cette affaire, d’un montant de 1,990 million FCFA, soit 60% de la dette totale. Sauf que deux mois plus tard, Simo Alex n’avait toujours pas reçu le solde de la somme due, soit 1,492 million FCFA. Rendu à la CAMWATER pour avoir des éclaircissements, le directeur de la microfinance aurait découvert que M. Etoga a directement prélevé l’argent restant dans les caisses de l’entreprise de distribution d’eau.

Pour l’avocat de Simo Alex, son client a tout simplement été berné par les mis en cause. « L’AVI a été signée et les termes n’ont pas été respectés. M. Sollo était le représentant de cette société à l’époque des faits et c’est à lui qu’incombe la responsabilité de ces manigances. Sa mauvaise foi est manifeste parce qu’il ne s’est jamais présenté au tribunal », souligne le conseil.

La version des faits des accusés est attendue le 28 mars prochain, souligne le journal.