Des documents publiés mardi indiquent, d’après le portail Les Echos.fr qui relaie l’information parmi tant d’autres, que John William Ashe, ancien président de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, s’est rendu coupable d’avoir accepté des pots-de-vin pour plus d’un million de dollars en contrepartie de son aide à la réalisation de projets immobiliers.

Actuel ambassadeur auprès de l’ONU d’Antigua-et-Barbuda, John William Ashe a travaillé dix ans comme fonctionnaire des Nations-Unies, avant d’être remplacé en novembre 2014. Son poste le plus remarquable reste celui de président de la 68ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU entre septembre 2013 et septembre 2014, d’où l’intégrité de l’institution qui s’en trouve ainsi écornée avec cette interpellation par les autorités américaines.

Les faits, d’après la plainte publiée par Preet Bharara en sa qualité de procureur fédéral de Manhattan, remontent à la période allant de 2011 à 2014, où plus de 1,3 millions de dollars venant d’un groupe de cinq personnes a été accepté par John William Ashe.

Le même procureur fédéral qui a reconnu que sur un plan pénal, l’ancien président de l’Assemblée Générale des Nations-Unies n’était poursuivi que pour fraude fiscale, ayant «minoré ses revenus de plus de 1,2millions de dollars dans ses déclarations», à cependant précisé que les investigations qui se poursuivaient permettraient de déterminer si «la corruption (était) une pratique courante aux Nations-Unies».