Actualités of Saturday, 2 July 2016

Source: camer.be

L'héritage de Joseph Ndi-Samba divise déjà sa famille

Obsèques de Joseph Ndi-Samba Obsèques de Joseph Ndi-Samba

Les cérémonies prévues hier ont eu lieu en l’absence d’une partie de la famille. Il est 10h30, jeudi 30 juin 2016.

La circulation routière est fluide au carrefour Etoa-meki grâce à la présence de nombreux policiers. Ce déploiement suscite des curiosités à l’entrée de la chapelle Epc de Djoungolo où les policiers sont présents sur l’itinéraire qui mène à la chapelle.

Dans ce temple, se déroule le culte en la mémoire de Joseph Ndi Samba, décédé le 13 mai dernier à Yaoundé. La mise en bière a eu lieu une heure avant à l’hôpital général de Yaoundé. L’ambulance de la police qui transportait la dépouille s’est ensuite dirigée à la paroisse de Djoungolo. Les fidèles et proches du défunt venus à cette cérémonie funéraire sont obligés de passer par le détecteur de métaux avant de trouver une place dans la chapelle.

Le culte de circonstance est officié par un collège de six pasteurs, de nombreux diacres et anciens d’Eglise. A côté du cercueil, se trouve une dame, Marie-Claire Mbesse Peyou, visiblement abattue. C’est l’une des veuves de Joseph Ndi Samba. Le défunt en avait quatre, selon les informations recoupées. Les trois autres et leurs enfants sont invisibles. La raison de cette absence : ceux-ci disent ne pas être d’accord avec la manière dont le deuil de leur mari et père a été organisé.

La chapelle est à moitié vide, cela n’empêche pas le prédicateur, le révérend Ntongo Biti de saluer les œuvres sociales laissées par Joseph Ndi Samba. Selon le berger, même étant mort, Joseph Ndi Samba vivra à travers ses réalisations. Mbarga Nguele accusé La faction qui a décidé de ne pas assister aux obsèques dénonce une main mise de Martin Mbarga Nguele qui était l’une des personnalités ayant pris part aux cérémonies d’hier.

Eric Ndi Samba, l’un des fils du défunt explique : « Nous avons tenu plusieurs réunions pour préparer les obsèques de notre père. Nous avons saisi le chef de l’Etat par écrit pour lui dire que les obsèques devaient se tenir du 21 au 23 juillet 2016. Cette prorogation avait pour but de faire en sorte que nos frères qui résident à l’étranger trouvent du temps pour venir au pays rendre hommage à leur papa. Il fallait en second lieu résoudre un certain nombre de problème dans la famille. Mais Martin Mbarga Nguele qui n’est pas dans notre famille est allé manœuvrer avec la première épouse afin que ces obsèques se tiennent ce mois ».

Eric Ndi Samba déclare que sur les 21 enfants laissés par le défunt, seuls quatre ont accepté d’assister aux obsèques. Il dit également qu’ils ont essayé de rencontrer le directeur de l’hôpital général de Yaoundé pour lui demandé de ne pas libérer le corps. Eric Ndi Samba affirme avoir saisi le procureur de la République pour obtenir la mise sous scellée du corps. Se présentant comme étant le porte-parole de la famille, Eric Ndi Samba regrette que le délégué général à la Sûreté nationale ait décidé de bafouer une décision prise par la famille.

Des arguments que ne partagent pas un membre du Comité d’organisation de ces obsèques et proche de l’autre faction, notamment celle de la première épouse. « Le problème se pose au niveau du partage de l’héritage. Joseph Ndi Samba n’est pas encore enterré. Certains enfants nés hors mariage sont en train de vouloir mettre du désordre dans la famille. Le problème est que sur les quatre femmes laissées par le défunt une seule est en situation régulière. Les autres sont sous régime de bigamie, c'est-à-dire elles ont trouvé que Joseph Ndi Samba s’était marié sous le régime monogamique », argue-t-il.

Décédé à l’âge de 75 ans, Joseph Ndi sera inhumé demain à Nkolmetet dans le département du Nyong et So’o, région du Centre. Il était fondateur de plusieurs établissements du secondaire et du supérieur qui portent son nom. 237online.com Il était également membre du Conseil de l’Office du baccalauréat du Cameroun au moment de son décès.