L'ancien bâtonnier Akéré Muna a élevé la voix contre la récente vague de suspensions d'organisations non gouvernementales au Cameroun, alertant sur les conséquences potentiellement explosives de cette politique de répression.
Dans une déclaration publiée sur le réseau social X (anciennement Twitter), l'avocat international a clairement exposé les dangers d'une restriction excessive des libertés individuelles et collectives.
« Lorsque les voies légitimes de participation politique et d'expression sont fermées, cela peut entraîner de la frustration et une radicalisation, augmentant le risque de conflit et de violence », a déclaré Akéré Muna.
L'ancien bâtonnier met en lumière un mécanisme crucial : la fermeture des espaces démocratiques peut paradoxalement conduire à l'effet inverse de celui recherché par les autorités. Au lieu de pacifier, ces mesures risquent de créer les conditions d'une potentielle explosion sociale.
L'essence de son message réside dans un constat simple mais puissant : en obstruant les canaux légaux d'expression, on pousse inévitablement les citoyens vers des voies plus radicales et potentiellement violentes.
L'intervention d'Akéré Muna s'apparente à un signal d'alarme adressé aux autorités camerounaises. Il invite implicitement à la réflexion sur les conséquences à long terme des politiques de restriction des libertés.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre le pouvoir et la société civile, illustrées par les récents arrêtés ministériels suspendant plusieurs organisations non gouvernementales.
« A bon entendeur salut ! », conclut Akéré Muna, laissant entendre que les risques sont réels et les conséquences potentiellement dramatiques si un changement de cap n'est pas rapidement opéré.