Une soirée d’hommages à l’ancienne Vice-présidente de l’Union des femmes du Cameroun (Udefec) Marthe Ouandié s’est déroulée au siège de l’Union des populations du Cameroun (Upc) vendredi dernier à Douala.

Les militants et sympathisants de l’Union des populations du Cameroun (Upc des fidèles) du Cameroon People’s Party (Cpp), du Mouvement démocratique de conscience nationale (Modecna) et les membres de la Coalition citoyenne pour le Cameroun (Coacic) se sont retrouvés nombreux le vendredi 6 mai 2016 de 17h à 20h au siège de l’Upc des fidèles à Deido, à Douala.

Au cours cette soirée d’hommages à l’ancienne Vice-présidente de l’Union des femmes du Cameroun (Udefec) Marthe Eding, épouse d’Ernest Ouandié, décédée le vendredi 15 avril 2016 à Douala à l’âge de 87 ans, un film documentaire très instructif sur la réaction d’Ernest Ouandié et de Marthe Moumié concernant l’assassinat de Félix Roland Moumié à été projeté et largement commenté. La vie et le parcours de la combattante nationaliste ont été présentés par Kingue Etouke.

Souffrance et exil d’une combattante

Ce dernier a procédé à un témoignage édifiant sur celle qui a partagé la vie et le combat du dernier chef historique de l’Upc Ernest Ouandié, exécuté sur la place publique à Bafoussam le 15 janvier 1971. Selon Kingue Etouke qui a vécu les dernières heures de Marthe Ouandié : «la vie et la trajectoire de Marthe Ouandié se confondent avec celle de l’Upc. Elle mérite notre respect et notre hommage. Elle a beaucoup souffert. Il est bon qu’on lui rende un vibrant hommage. Ainsi qu‘ à tous ceux qui se sont sacrifiés pour la lutte.

Après les événements de mai 1955 à Douala, Ernest Ouandié, Félix Roland Moumié et Abel Kingué ont bénéficié de la protection des militants pour se rendre à Kumba d’où ils ont été déportés en1957 vers le Soudan. Marthe Ouandié a aussi connu l’exil, notamment à Accra, au Ghana où elle a été arrêtée et jetée en prison au moment où le pouvoir de Kwamé Nkrumah vacillait», a souligné Kingue Etouke.