• Ce code édicte de nouvelles règles pour l’élection des membres de l’Ordre
• Le nouveau code passe de 98 à 118 articles
• Une commission électorale composée de six membres a également été crée
Les médecins du Cameroun attendaient que leur tutelle officialise les nouveaux documents juridiques de l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) pour leur permettre d’élire les nouveaux responsables de cet ordre. Le 21 juillet dernier, le ministre de la Santé publique (Minsanté), Malachie Manaouda, a pris un arrêté qui rend exécutoire le nouveau code de déontologie et le règlement intérieur de l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC). C’est la fin du chantier de révision de ces documents juridiques, qui a été initié il y a quelques mois.
Cette révision a surtout concerné le code de déontologie. Entre l’ancienne et la nouvelle version, il est passé de 98 à 118 articles. La section VI de ce nouveau code, qui est réservée au code électoral, est l’une de celles qui ont connu le plus d’aménagements. À commencer par l’introduction d’une commission électorale composée de six membres. Elle sera chargée d’assister le président de l’Assemblée générale de l’ONMC dans la supervision des élections.
La durée de la campagne électorale a été allongée. Elle passe de 10 à 15 jours. Par contre, le délai pour le dépôt des candidatures, pour ceux des médecins qui veulent briguer une place à l’ONMC, a été réduit de 30 à 15 jours.
On se rappelle que le nouveau règlement intérieur et le nouveau code de déontologie de l’ONMC avaient été adoptés lors d’une assemblée générale extraordinaire convoquée dans un contexte de crise le 13 mai dernier par le Minsanté.
Les nouvelles dispositions vont être appliquées pour la première fois dans quelques semaines, si on en croit certains médecins. Car voilà environ deux mois que les médecins attendaient que leur tutelle officialise les nouveaux documents juridiques de l’ONMC pour leur permettre d’élire les nouveaux responsables de l’ONMC. C’est désormais chose faite. Rien ne s’oppose donc plus à la convocation d’une Assemblée générale élective.