Alors que s'ouvre la dernière session parlementaire de l'année au Cameroun, Jeune Afrique souligne les enjeux financiers cruciaux qui marquent l'Assemblée nationale.
L'attention se focalise sur la santé précaire du président de l'Assemblée, Cavayé Yéguié Djibril, les remaniements dans son cabinet, notamment le limogeage de son directeur de cabinet, Boukar Abdourahim, et les répercussions de la crise financière qui a secoué l'institution, suscitant des inquiétudes parmi les députés.


Jeune Afrique relève que l'état des comptes de l'Assemblée nationale est au cœur des préoccupations, avec des révélations antérieures sur un déficit important. La situation a même menacé la tenue de la session, obligeant la présidence de la République à autoriser le déblocage d'une rallonge budgétaire de 4 milliards de francs CFA. Cependant, cela n'a pas apaisé les députés, qui attendent de voir les conclusions de l'audit interne réalisé par les questeurs.


La possibilité de sanctions contre Boukar Abdourahim, accusé d'être l'un des principaux responsables des difficultés financières, est également un sujet brûlant. Les députés anglophones ont déjà exprimé leurs préoccupations, demandant des sanctions contre le directeur de cabinet.


Ces développements récents ajoutent une couche de complexité à une session parlementaire déjà chargée, mettant en lumière les enjeux financiers cruciaux qui nécessitent une attention immédiate. Jeune Afrique continue de suivre de près les développements au cœur de la scène politique camerounaise.