• Christopher John Lamora est le nouvel ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun
• La polémique monte au Cameroun notamment sur les orientations sexuelles du diplomate
• L’opposant Olivier Bile demande aux USA d’affecter ‘un ambassadeur hétérosexuel’ au Cameroun
Le nouvel Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Christopher Lamora est un homosexuel. Une orientation sexuelle que les Camerounais n’acceptent pas. L’homme politique Olivier Bile rappelle, dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux, aux Américains que ses concitoyens rejettent « l’accréditation d’un ambassadeur homosexuel » dans le pays.
Le président national du parti d’opposition “Les Libérateurs” a tenu à préciser que: « Le peuple Camerounais, suffisamment conscient des dégâts métaphysiques et physiques occasionnés par les abominations de Sodome et Gomorrhe, rejette, sans réserve, l’idée d’un promoteur de l’homosexualité, fût-il américain, sur ses terres. ».
L’acceptation d’un tel personnage dans son environnement apparaît comme un acte collectif de duplicité et de complicité avec les intentions cachées de destruction sociale qui en sont à l’origine, selon Olivier Bile.
Il demande aux dirigeants américains « de nous affecter un ambassadeur hétérosexuel, ce qui sera conforme au respect de nos traditions et valeurs culturelles et spirituelles. Les États se doivent mutuel respect. »
Et d’ajouter : « à nos dirigeants ici, je fais observer que patience n’est pas faiblesse. Si vous êtes disposés à bafouer nos lois et modes de vie avec toujours autant de tiédeur, alors sachez que le peuple vous observe. Le peuple est à bout. Il n’acceptera pas cette énième provocation et surtout ce facteur incalculable de déchéance sociétale. A bon entendeur… ».
Lisez ci-dessous l’intégralité de sa tribune :
« Nous sommes suffisamment accablés d’ennuis d’ordre social, économique et politique comme ça pour en rajouter. Sans la moindre ambiguïté, le peuple du Cameroun, il y a quelques mois, avait fermement et presque unanimement rejeté l’accréditation d’un ambassadeur homosexuel dans son pays. Le voilà qu’ils essaient de nouveau, après je ne sais quelles tractations diplomatiques et profitant de l’affaiblissement de notre système institutionnel, de faire débarquer ici pour les objectifs que chacun sait. Le peuple camerounais dit non !
Dans le même esprit, ce même peuple camerounais venait aussi de répudier les abominations homosexuelles d’une footballeuse du terroir se vantant de ses exploits sexuels dans les réseaux sociaux. Les réseaux homosexuels du système se sont débrouillés pour la protéger alors même qu’elle fait déjà l’objet de poursuites judiciaires conformément aux dispositions pertinentes en la matière de notre code pénal.
Ces faits d’actualité ajoutés à d’autres, ont très clairement établi que, contrairement à nos dirigeants qui, sur ce sujet de l’homosexualité, sont noyés dans une très suspecte ambivalence, le peuple ordinaire du Cameroun reste profondément et très clairement attaché à ses valeurs, dont l’hétérosexualité.
Le peuple Camerounais, suffisamment conscient des dégâts métaphysiques et physiques occasionnés par les abominations de Sodome et Gomorrhe, rejette, sans réserve, l’idée d’un promoteur de l’homosexualité, fût-il américain, sur ses terres.
Aux prises avec une austérité multiforme, des pénuries liées aux besoins les plus élémentaires tels que l’eau, l’électricité, confrontés à un contexte sociopolitique tendu et sans perspective, les Camerounais disent tout simplement non à cet officiel étranger.
Sur le plan symbolique, cosmogonique et finalement pratique, l’acceptation d’un tel personnage dans son environnement apparaît comme un acte collectif de duplicité et de complicité avec les intentions cachées de destruction sociale qui en sont à l’origine.
Aux dirigeants américains, je redis toute notre amitié. Cependant, je leur demande, sans faiblesse, de nous affecter un ambassadeur hétérosexuel, ce qui sera conforme au respect de nos traditions et valeurs culturelles et spirituelles. Les États se doivent mutuel respect.
A nos dirigeants ici, je fais observer que patience n’est pas faiblesse. Si vous êtes disposés à bafouer nos lois et modes de vie avec toujours autant de tiédeur, alors sachez que le peuple vous observe. Le peuple est à bout. Il n’acceptera pas cette énième provocation et surtout ce facteur incalculable de déchéance sociétale. A bon entendeur…
J’achève mon présent coup de gueule, chose plutôt rare, avec ce latinisme bien connu : « Errare humanum est, sed persévérare in errorem diabolicum ».
Dieu bénit et protège le Cameroun !
Olivier BILE