Actualités of Monday, 4 September 2017

Source: cameroon-info.net

L'État débloque 130 millions à Laurent Esso et Lejeune Mbella

Laurent Esso, ministre d'Etat, ministre de la Justice garde des sceaux Laurent Esso, ministre d'Etat, ministre de la Justice garde des sceaux

Paul Biya fait décaisser 130 millions de FCFA pour Laurent Esso et Lejeune Mbella Mbella pour des missions commandées en Belgique.

Des missions qui n'ont pas produit les résultats escomptés. Finalement, le Chef de l’Etat Paul Biya est entrain de libérer à son corps défendant les prisonniers activistes de la cause anglophone dans l’espoir de ramener la paix et relancer les activités dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

130 millions de FCFA. C’est la rondelette somme d’argent des contribuables camerounais qu’auraient englouti les missions gouvernementales envoyées aux Etats-Unis, en Belgique et en Afrique du Sud pour « fournir à la communauté camerounaise des clarifications sur la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun »

Le montant suscité transparait d’une décision signée au mois d’aout 2017 par le ministre des Finances Alamine Ousmane Mey. Dans ce document dont une copie a été transmise à Cameroon-info.net par une source au MINFI, le grand argentier du gouvernement Biya autorise le déblocage de 130 millions de FCFA des caisses du Trésor public pour le financement des missions internationales d’explication sur la crise dite anglophone. Les différentes délégations qui ont voyagé, étaient constituées des ministres Laurent Esso, Lejeune Mbella Mbella, Joseph Dion Ngute, Paul Ghogomu Mingo et bien d’autres dignitaires du régime trentenaire de Biya.


Lejeune Mbella Mbella, Ministre des Relations Exterieures

Ces missions n'ont pas produit les résultats escomptés. A Pretoria en Afrique du Sud et à Bruxelles en Belgique, les missionnaires ont risqué laisser leur peau dans des altercations avec des activistes extrémistes. Tout porte donc à croire que le gouvernement a gaspillé des fonds publics pour des missions jugées inutiles par l’opposition bien avant leur départ.

Par exemple pour le Sdf, le parti politique leader de l’opposition, la seule solution à la crise anglophone passe par la libération des personnes détenues dans le cadre de cette crise et la résolution des problèmes présentés par les avocats et les enseignants du sous-système éducatif anglophone.

Finalement, le Chef de l’Etat Paul Biya est entrain de libérer à son corps défendant les prisonniers activistes de la cause anglophone dans l’espoir de ramener la paix et relancer des activités dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Ci-dessous, une copie de la décision qui autorise le déblocage de 130 millions de FCFA pour les missions internationales d’explication de la crise anglophone: