La ville de Douala vient de perdre l’un de ses habitants âgé de plus de 100 ans. C’était une femme appelée Emilienne Bossengue Etame. Elle est décédée à l’âge de 103 ans. Un âge qui a amené la Communauté urbaine de Douala à faire d’elle sa « maman spéciale », inscrire son nom dans le livre d’or de cette institution et à lui décerner le diplôme de longévité. Au cours de la cérémonie en rapport avec la remise de ce parchemin à sa famille le représentant du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala a rappelé le « contexte actuel où l’espérance de vie se situe autour de 50 ans ».
Il a ensuite expliqué pourquoi la Communauté urbaine de Douala tient à honorer les centenaires. « Nous devons intégrer que lorsque notre doyen atteint l’âge de 100 ans il ne s’appartient plus et encore moins à sa seule famille. Mais il devient le patrimoine de la collectivité, une icône de longévité de la ville », a-t-il dit dans le reportage diffusé le 16 septembre 2017 sur l’antenne de la télévision privée Canal 2 International. En réaction la famille d’Emilienne Bossengue Etame l’a remercié pour l’attention à l’endroit de sa vénérable membre avant de repartir avec le diplôme de longévité qu’elle gardera sans doute précieusement.