Interdiction. C’est le premier mot qui saute aux yeux, ou qui apparaît en filigrane, quand on lit le dernier communiqué de l’ambassade de la Belgique au Cameroun posté sur son site internet.

L’ambassade déconseille formellement à ses citoyens de se rendre dans les régions anglophones et même si en cas d’urgence ils devraient voyager vers ces zones, d’éviter les rassemblements et de ne pas sortir le soir et la nuit.

Par ailleurs, en en cas de grève générale, il leur est demandé de s’abstenir de circuler dans les villes sur la voie publique et de rester à l’intérieur de leurs domiciles.

L’accent est beaucoup plus mis sur les villes de Bamenda, Buéa, Kumba et Limba. Le service diplomatique conseille à ses ressortissants d’être extrêmement prudents dans ces villes de l’Extrême-Nord.

Et ce n’est pas fini. L’ambassade indique qu’il est peu prudent de se déplacer à pied même dans la capitale Yaoundé et interdit à ses ressortissants le quartier de la Briquetterie ainsi que le marché de Mokolo.

Les autres villes du Cameroun ne sont pas épargnées. Là encore, le service diplomatique Belge déconseille à ses ressortissants les déplacements nocturnes.

La situation sécuritaire est l’une des raisons évoquées pour justifier ces mesures pouvant impacter négativement le tourisme camerounais.