Actualités of Tuesday, 10 May 2016

Source: cameroon-info.net

La CAMASEJ condamne les exactions du Préfet du Fako

Le président  de la CAMASEJ, Simon Lyonga Le président de la CAMASEJ, Simon Lyonga

La Cameroon Association of English Speaking Journalists (CAMASEJ) n’est pas restée indifférente aux mauvais traitements infligés au journaliste Julius teke lundi 9 mai 2016 à Limbe.

Le même jour son président, Simon Lyonga, a publié un communiqué dans lequel il a tenu à marquer sa désapprobation suite au traitement infligé à son confrère et collègue.

«Au nom de l'exécutif et des membres de CAMASEJ, nous condamnons dans les termes les plus forts ces actes que nous considérons comme des moyens d'étouffer la presse. Nous condamnons également tout acte de violence contre les hommes de médias dans le cadre de leur travail de collecte ou de diffusion de l’information.

Aussi, nous demandons à nos membres de rester calmes face à ce fait et appelons nos autorités à se pencher sur de tels actes, parce que les médias seront toujours leurs partenaires», lit-on.

Lundi, Julius Teke a été arrêté par des gendarmes alors qu’il couvrait la visite du Premier Ministre Philemon Yang sur les chantiers de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football féminin. Disant agir au nom du Préfet du Fako Zang III, ils ont tout d’abord arraché l’ enregistreur du journaliste de la station Crtv-Buea, l’ont contraint à effacer les éléments sonores qui s‘y trouvaient déjà avant de l’emmener et le jeter dans une cellule d’un des postes de gendarmerie de la ville de Limbe.

Selon certaines sources, notre confrère se voit reprocher le fait d’avoir interviewé le chef traditionnel David Molinge. Celui-ci aurait présenté le préfet Zang III comme «un voleur qui conspire pour s’emparer des terres» dans son unité de commandement.

Julius Teke n’était pas à avoir eu maille à partir avec les gendarmes. Davidson Maimo, un autre journaliste, a vu son téléphone portable arraché.