• Les débats autour d'une possible annulation de la CAN se poursuivent

• D'un côté les opinion pour l'annulation pure et simple

• De l'autre, des voix qui soutiennent l'organisation vaille que vaille de la compétition


Dans une publication il y a quelques heures, Anne Féconde Noah, porte-parole du PCRN exprime son opinion par rapport à l'organisation de cette CAN qu'elle voit non pas comme un évènement du RDPC; mais celui du peuple camerounais.

Même si la porte-parole du PCRN reconnait les multiples et gigantesques détournements autour de l'organisation de cette CAN et les dettes qu'elle a engendrée au peuple camerounais, elle insiste sur la nécessité de l'organiser.

"Il est bon que la différence entre les intérêts du parti au pouvoir et les intérêts de la République du Cameroun soit nettement faite à chaque fois.
C’est notre CAN , ce sont nos infrastructures, d’ailleurs nous allons tous payer les dettes y relatives. Mais à quoi nous aura servi toute cette pression aux relents de mal gouvernance, si finalement le but nous échappe de si près?
C’est en Chœur que nous allons tous lancer la #CANGATE, un audit géant est d’ailleurs inévitable. Mais ce sera pertinent et intéressant après la compétition", écrit-elle sur sa page Facebook.

Pour l'heure, la décision du maintien ou de l'annulation de la CAN ne revient pas au peuple camerounais, ni aux multiples et inutiles campagnes de soutien ou de boycott sur les réseaux sociaux.

Les discussions sont actuellement en cours avec les autorités camerounaises et les instances de la CAF dont le président est depuis hier lundi 20 décembre au Cameroun.

Patrice Motsepe s'est en effet rendu au Cameroun ou, il devrait rencontrer le chef de l'Etat camerounais Paul Biya.