L’information est relayée par le journal Kalara. Édition de ce Lundi 21 novembre 2016. La Cameroon Radio and Télévisons (CRTV), depuis trois semaines, est mise en cause dans une affaire d’atteinte à l’image par la dénommée Ghislaine Ndjoungou, journaliste de profession.

Celle qui a déposé une plainte au Conseil National de la Communication (CNC) et au Ministère de la Communication (MINCOM) accuse les reporters de la CRTV d’«atteinte et violation des droits» de son enfant et appelle à leur sanction.

«Dans sa requête enregistrée le 31 octobre 2016 au CNC, la journaliste se présente comme la génitrice de Raphaëlle une fille de cinq ans qui aurait été victime de «stigmatisation, d’exploitation abusive d’images infantiles et de violation de ses droits à la vie privée et à la dignité humaine», rapporte Kalara.

Selon la plaignante, sa fille aurait apparu dans un reportage diffusé sur les antennes de la CRTV dans les éditions du journal télévisé de 20h30 du 12 octobre 2016 et de 12h du 13 octobre 2016. Ledit reportage portait sur les questions relatives à l’obésité infantile.

«D’après la plaignante, mardi 11 octobre 2016, à l’occasion d’une consultation auprès d’un médecin nutritionniste à l’hôpital central de Yaoundé, la petite Raphaëlle a été prise en chasse par une équipe de reporters de la CRTV. Elle explique que ces derniers se sont obstinés à braquer leur caméra sur elle en dépit du refus catégorique de son médecin et de sa grand-mère, qui l’accompagnaient ce jour-là. Ceux-ci auraient par ailleurs refusé de signer la moindre autorisation de diffuser et obtenu des journalistes la promesse que les prises de vue de la fillette ne fassent l’objet d’aucune forme d’exploitation et encore moins de diffusion», raconte le journal.

Mais la plaignante dit avoir été surprise au lendemain des diffusions de ce reportage par des proches qui lui auraient dit y avoir vu sa fille «avec de gros plans sur son visage». Elle réclame de ce fait des sanctions pour ces reporters de la CRTV.