Actualités of Saturday, 19 December 2015

Source: carmer.be

La Cofinest, Zebaze et le maître-chanteur Shanda Tonme.

La Cofinest La Cofinest

Le docteur Shanda a décidé de ternir mon image dans une affaire de fraude à la Cofinest, simplement parce que je n’ai pas joué son jeu dans le conflit qui secoue l’UdM. Qui peut croire que si j’avais accompli un acte frauduleux dans la faillite de la Cofinest, le pouvoir que je vilipende depuis tant d’années me laisserait en liberté ? Voici les faits.

Cette affaire est somme toute classique entre un débiteur en difficulté et son banquier. Lorsque la Cofinest entre sous administration provisoire, je suis mandataire dans deux comptes dont le principal signataire est caution de l’autre. L’un a un débit de 90 millions de Fcfa, l’autre de 56 millions de Fcfa ; soit un total de 146 millions de Fcfa. C’est une dette lourde, j’en conviens.

Mais, mes affaires vont mal : très mal. Je sais que Shanda Tonme ne peut pas comprendre ce que c’est que d’être à la tête d’une entreprise en difficulté, lui qui mène grand train à Yaoundé sans que personne ne puisse dire exactement comment il s’y prend.

Le premier administrateur provisoire nommé par la Cobac me convoque et m’indique clairement qu’il faut rembourser rapidement les sommes dues. Les deux  dettes ont des garanties solides, notamment un immeuble bâti à Douala interurbain d’une superficie 1000 m2, un autre de 2000 m2 toujours à Douala dans le périmètre urbain (sur lequel sont construits un immeuble de 4 étages (8 appartements) et deux villas), et enfin un immeuble bâti à Dschang. Nous avions donné toutes ces garanties pour montrer notre volonté de rembourser.

Je demande à l’Administrateur de vendre un ou deux immeuble(s) pour couvrir ces dettes, comme je l’avais déjà indiqué à l’ancienne équipe dirigeante (voir la lettre de Cofinest jointe). Il m’indique qu’il n’a pas été nommé à ce poste pour vendre les immeubles des clients. Il veut tout simplement que la Cofinest récupère ce qu’on lui doit, sans étouffer ses clients.

Pour le compte avec 90 millions de Fcfa d’impayés, je propose un plan de remboursement sur la base des loyers attendus. Quelques mois plus tard, tout le crédit est remboursé au point où le compte devient créditeur de presque 35 millions FCFA. Je retire d’ailleurs une partie des titres fonciers chez le notaire.

A propos du second compte dont le principal signataire du premier est caution solidaire, et qui est débiteur de 56 millions de Fcfa comme je l’ai indiqué, la Cofinest et moi avions convenu la clôture du compte à ce montant de 56millions de FCFA. Cette dernière l’avait d’ailleurs confirmé par un courrier (voir les deux courriers joints).

Au moment où je négocie la possibilité d’un moratoire, cette même Cofinest m’envoie la même lettre de clôture du même compte au montant, cette fois, de 70 millions FCFA. J’exige qu’on m’explique comment en si peu de temps (moins d’un an), un compte clôturé a pu passer de 56 à 72 millions. Je n’ai aucune explication. La Cofinest saisit le tribunal pour réaliser l’hypothèque sur un des immeubles donnés en garantie.

Lorsque l’Administrateur arrive et qu’on discute de ce qu’il est possible de faire sur les deux dossiers, cette procédure est encore pendante devant le tribunal. Lui -même est surpris par une telle façon de faire ; mais il me demande de commencer à payer en attendant la fin du procès. Ce que je refuse en expliquant qu’il est indispensable de savoir exactement ce que j’aurais à payer à la fin.

Le dossier au tribunal est tellement gros que les magistrats annulent la procédure, sans même regarder le fond du dossier. La Cofinest, qui a la possibilité de faire appel, ne bouge plus depuis des années. L’affaire est bloquée. J’y retourne en indiquant que je ne conteste pas cette dette en tant que telle. Je rappelle que s’il y a un accord comme sur le premier dossier, on procédera de la même façon. Pas de réponses. Les courriers de la Cofinest que je joins ici montrent bien que j’essaye de trouver des solutions.

De guerre lasse, je me suis résolu à attendre que celle-ci réagisse. Je suis d’autant plus à l’aise dans ce dossier, que sur le premier compte est bloqué une somme de 35 millions de FCFA que la fermeture de la Coopec ne nous a pas permis de récupérer. Dès que la Cofinest rouvrira ses portes, ou lorsqu’un Administrateur incontesté sera nommé, un simple jeu d’écriture fera baisser mécaniquement la dette à hauteur d’une dizaine de millions. La reprise de mes activités actuelles devrait me permettre de trouver un accord avec les responsables pour en finir avec cet épisode.

Quel est l’homme d’affaires qui fonctionne sans concours bancaires dans le monde ? Si à chaque fois qu’un établissement financier tombe en faillite, la liste des clients se confond avec celle des « pilleurs », les mots ont-ils encore un sens ? Si en affaires, 1+1 était égal à deux, tout le monde en ferait, même Shanda Tonme. Personne ne se livrerait à des activités douteuses pour assurer un train de vie princier.

Lorsque le « docteur » Shanda extirpe ce dossier d’on ne sait d’où, l’honnêteté intellectuelle eût consisté à préciser que la Cofinest doit au compte de la caution, c'est-à-dire les 35 millions dont j’ai parlé plus haut. Dire qu’un tel homme, avec une telle vacuité de raisonnement, est un des nouveaux dirigeants de l’UdM a quelque chose d’effrayant.

Le premier administrateur provisoire est encore vivant. Il semblait tout de même plus sérieux que ses remplaçants ; il peut confirmer ou infirmer mes dires. Aveuglé par la haine après que le mythe de gens vertueux à l’Université des Montagnes soit tombé, Shanda Tonme montre le visage de quelqu’un dont la perte du discernement semble acquise. Plus grave, il sait désormais que son « Laakam alimentaire » ne fera plus peur à personne, tant ses manœuvres en matière de chantage sont désormais connues de tous.

Si mes détracteurs et surtout Shanda sont si sûrs de leurs informations, pourquoi ne pas saisir la Conac, l’Anif…pour me faire subir le même sort que les Abah Abah … ? Ce serait plus simple que de manipuler des listes et accuser par des écris signés par de faux noms.