Actualités of Thursday, 3 September 2015

Source: cameroon-info.net

La Conac invitée à quitter le Palais des congrès de Yaoundé

Palais des Congrès Palais des Congrès

Les tourments des institutions logées au palais des congrès de Yaoundé se poursuivent. Après le Sénat, la Conac a été invitée par la direction du palais des congrès à libérer les lieux. A en croire le quotidien La Nouvelle Expression qui révèle cette information dans son édition de ce jeudi 3 septembre 2015, pour l’instant « cette demande se heurte à un obstacle majeur, l’absence de local devant abriter la structure ».

« Nous sommes entrain de chercher un immeuble. Rien n’est encore trouvé pour le moment. Normalement c’est le ministère des Domaines, du cadastre et des affaires foncières qui doit nous trouver un logement », déclarent des sources internes du journal.

L’immeuble de l’Emergence pourrait alors être la prochaine destination du personnel de la structure chargée de la lutte contre la corruption au Cameroun. Même si certaines sources biens informées affirment que « la Conac attend une aide du chef de l’Etat. Des actions devraient être menées dans le sens d’informer le président de la République sur notre situation. C’est lui qui nous a logés ici. Quelqu’un ne peut pas vous loger et vous déménagez sans l’en informer ».

Pour l’instant, le travail se poursuit sereinement à la Conac. D’après certains employés, la question d’un éventuel départ ne se pose pas. D’autres plus réalistes avouent que « de toutes les façons l’atmosphère est devenue invivable ici. Il y a des chats qui meurent dans les plafonds. L’odeur se répand. Parfois on étouffe. A coté de cela, il y a des travaux qui se font en bas. Entre bruits et odeurs ce n’est pas évident ».

Le prochain locataire qui est dans la ligne de mire de la direction du palais des congrès, c’est le Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, et le journal de se demander si Christophe Mien Zok osera mettre à la porte les ouailles du président national du parti du flambeau, Paul Biya.