Actualités of Thursday, 12 January 2017

Source: Le Courrier

La DGSN veut brouiller les communications du MINPOSTEL ?

ne cagnotte de 2.5 milliards FCFA aurait été mise par le gouvernement à la disposition de la DGSN ne cagnotte de 2.5 milliards FCFA aurait été mise par le gouvernement à la disposition de la DGSN

le contrôle de la gestion des équipements de télésurveillance de certaines infrastructures sportives sollicitées pour des échéances futures majeures au coeur d’un antagonisme entre le Corps de commandement et d’administration, Force régulière, placé sous l’autorité du Chef de l’etat, et la tutelle des Télécommunications. Une cagnotte de 2.5 milliards FCFA aurait été mise par le gouvernement à la disposition de la Délégation générale à la Sûreté nationale pour pourvoir en équipements de vidéosurveillance certaines infrastructures sportives.

A en  croire certaines sources confidentielles dont «Le Courrier» s’en fait l’écho, il s’agirait notamment de celles qui devaient abriter la Coupe d’Afrique des nations version féminine, édition de 2016. le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel), tutelle administrative de ce type d’infrastructures, actuellement coiffé par minette mendomo awoulbe epse libom li likeng, et la Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn), force régulière chargée d’assurer le respect, la protection des institutions, des libertés publiques, des personnes et de leurs biens, en son sein cohabitent une Direction de la gestion de  l’Informatique, et une division des Transmissions, ne semblaient pas s’accorder sur la politique à observer quant à la gestion de cet équipement.

l’opération pilotée pour le compte de la Délégation générale à la Sûreté nationale dont son chef de corps, le commissaire divisionnaire de police retraité martin mbarga nguelé, remplit une mission permanente d’information et de renseignement auprès du président de la République, par le Commissaire de Police principal ndoua ndzié pour la gestion de ce marché avec le Ministère des Postes et Télécommunications.Devant cet embarras, la Présidence de la République aurait ordonné le retrait des vidéosurveillances des marchés engagés au niveau du Ministère des Postes et Télécommunications et qui se trouvent au sein de ces infrastructures sportives.  

l’incompatibilité de ces équipements de vidéosurveillance par rapport à celles exigées par la Délégation générale à la Sûreté nationale, aurait motivé le sommet de l’etat dans sa décision. Il se trouve que les marchés liés à cette question ont déjà été engagés, des commandes sont passées et réceptionnées. le gouvernement camerounais argue qu’il avait déjà signé avec exim bankof China un projet sur les télécommunications d’urgence entre autres, l’installation des caméras de surveillance sur tout le territoire national. en ce jour, l’équipe en charge de cette opération au niveau de la Dgsn harcèle la Cameroon Telecommunications (Camtel), pour l’installation de la fibre optique, sans en référer au Minpostel, et sans informer le titulaire de son portefeuille.

Camtel,  société à capital public, opérateur historique des Télécommunications au Cameroun crée par décret présidentiel le 8 septembre1998, dirigée par david dieudonné nkoto emane, est entre autres, chargée de l’étude, l’installation, l’exploitation et l’entretien de tout systèmenécessaire à la fourniture des services de Télécommunications sur l’ensemble du territoire national, ainsi qu’à la connexion des réseaux locaux ou nationaux aux réseaux étrangers.

Camtel s’occupe d’installer, exploiter et entretenir des réseaux afférents à son système de télécommunications. elle participe à tout système global de télécommunications, aux négociations et à la conclusion des accords avec tout organisme en vue de favoriser le développement des télécommunications.Cependant, il semble qu’au niveau du Minpostel, des mesures ont été prises pour faire face à ce type de problème. les locaux techniques ont déjà été construits.

Ces deux administrations ne se retrouveront-elles pas sur un terrain litigieux ? les prestataires ont fait des commandes en équipements divers. Ceux-ci seront-ils retournés ? Quel sera leur sort ? Cette situation vient se greffer à l’éternelle question sur la collaboration et la solidarité gouvernementales. Dans sa Circulaire n° 002 Cab/Pr du 27 avril 2001,  relative au devoir de solidarité gouvernementale, le président de la République, Paul biya avait martelé : «L’action gouvernementale doit s’exercer au bénéfice de l’ensemble de la population conformément aux engagements que j’ai pris devant la Nation et qui sont inscrits dans le programme du gouvernement. Celui-ci, faut-il le rappeler, sous l’autorité du Premier ministre est chargé de la mise en oeuvre de la politique de la Nation telle que définie par le président de la République.

Cela suppose une adhésion pleine et entière des membres du  gouvernement à cette politique tant au niveau de ses orientations générales que de ses objectifs particuliers. Cette adhésion volontaire et sans réserve de tous et de chacun implique une solidarité gouvernementale sans faille. Aussi doit-il régner au sein du gouvernement, un esprit de coopération et de travail en équipe.(…) Il faut savoir par ailleurs que les départements ministériels ne sauraient en aucun cas s’ériger en entités indépendantes où inévitablement, le clientélisme ou le népotisme finirait par l’emporter sur l’intérêt général. (…)

Si des incompréhensions ou des difficultés d’interprétation subsistent, elles doivent être réglées en Conseil de Cabinet, et une fois arbitrées, ne plus faire l’objet de débats publics ou privés il est notamment inconcevable que des critiques se fassent jour dans la presse, à l’égard de l’action gouvernementale ou d’une décision ministérielle de la part de membres du gouvernement, au détriment évident de la cohésion de celui-ci.

De tels comportements sont inadmissibles de la part des ministres appartenant à une même équipe. Ils sont de nature à fragiliser l’autorité de l’Etat. Aussi je vous demande d’y mettre fin. Il faut savoir par ailleurs que les départements ministériels ne sauraient en aucun cas s’ériger en entités indépendantes où inévitablement, le clientélisme ou le népotisme finirait par l’emporter sur l’intérêt général».