Actualités of Thursday, 5 October 2017

Source: cameroon-info.net

La Direction générale de Messapresse licencie 13 salariés

L’entreprise précise que cet acte entre dans le cadre d’un plan social pour motif économique L’entreprise précise que cet acte entre dans le cadre d’un plan social pour motif économique

L’arrêt de la distribution des journaux locaux n’est pas sans conséquence pour la Messagerie de presse du Cameroun (MESSAPRESSE). Des colonnes du 5 octobre 2017 de notre confrère Mutations, on apprend que sur les 42 salariés que compte l’entreprise, depuis le 15 septembre 2017, 13 sont licenciés. Ils sont pour être plus précis 7 dans la ville de Douala, Région du Littoral et 6 dans la ville de Yaoundé, Région du Centre. Ces derniers étaient spécialisés dans la distribution de la presse. «Le licenciement a été opéré dans le cadre d’un plan social pour motif économique», souligne Laurent Boin le Directeur général (DG) de Messapresse.

Notre confrère rapporte par ailleurs que d’après des sources, ces employés licenciés ont perçu chacun une prime de séparation. «Nous avons interpellé l’inspection du travail, les délégués du personnel, le syndicat. Les démarches ont été faites en présence de toutes les parties prenantes», déclare le DG de Messapresse. Avec donc ce plan social l’entreprise espère relever sa situation économique. Elle entend le faire à travers la distribution des journaux étrangers et des livres. Toutefois notre confrère souligne qu’en réalité ce licenciement n’est pas une surprise. Des indiscrétions font savoir qu’il se préparait déjà depuis plusieurs mois, à cause des effectifs jugés pléthoriques au sein de cette entreprise.

Pour rappel c’est le 7 août 2017 que Messapresse a définitivement cessé avec la distribution des journaux camerounais. L’entreprise revendiquait un manque à gagner annuel de l’ordre de 270 millions FCFA. Pour continuer cette activité, elle a souhaité détenir dorénavant une commission de 50% sur la vente au numéro au lieu des 40% qu’elle avait, mais aussi une subvention sur la distribution des journaux et un allègement fiscal, à travers une imposition sur le bénéfice et non plus sur le chiffre d’affaires. Des demandes qui n’ont pas plu aux éditeurs.