Depuis la mort tragique du pasteur français Eric De Putter, les coupables courent toujours dans la nature.
Le 28 juin dernier à l’Institut Français du Cameroun (IFC), les responsables des églises protestantes de France au Cameroun ont lancé un appel aux autorités camerounaises, afin que la lumière soit définitivement faite sur l’assassinat d’Eric Putter. C’était à l’occasion de la cérémonie organisée en la mémoire du pasteur français décédé il y’a quatre ans.
Le quotidien Le Jour édition du 29 juin 2016 rapporte que l’hommage à rassembler à Yaoundé les collègues du disparu (enseignants de l’Université Protestante d’Afrique Centrale, de France), ainsi que ses amis et ses étudiants. Sans oublier Christine Robichon, l’Ambassadrice de France au Cameroun.
Laurent Sclumberger, le Président du Conseil de l’Église Protestante Unie de France, a relevé au cours de la cérémonie que «cela fait quatre années que Marie Alix l’épouse d’Eric et sa fille de trois ans, pleurent leur être cher. Jusqu’à quand elles sauront la vérité dans cette affaire ?». Pour cela il a fait appel à une synergie d’actions entre les services judiciaires camerounais et ceux de la France.
Le Pasteur Jean-Arnold de Clermont le président de la Fédération Protestante de la Mission Française et le Recteur de l’Université Protestante de l’Afrique Centrale dans leur différente allocution sont allés dans le même sens.
Pour rappel, c’est le 8 juillet 2012 qu’Eric De Putter a été assassiné dans son domicile situé au campus de l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC) à Yaoundé. Ce jour, l’homme de Dieu dinait avec son épouse, lorsque qu’un individu a frappé à la porte. Il trouvera la mort en allant ouvrir la porte. Jusqu’aujourd’hui les circonstances de ce drame n’ont toujours pas été élucidées.