Calixthe Beyala s’invite dans la présidentielle française et se montre très critique envers le jeune candidat Emmanuel Macron, considéré comme l’un des favoris à la succession de François Hollande.
L’écrivaine franco-camerounaise se moque ouvertement de Macron en le présentant comme « un homme qu’on ne connaît pas, un homme surgit de nulle part, un homme ne possédant aucun passé militant, ni à droite, ni à gauche, ni dans un simple mouvement social ».
Elle ne s’arrête pas là et traite l’ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée et ministre de l’Economie comme un « un homme n’ayant aucune expérience politique » et n’ayant « jamais eu le moindre mandat électif », allant même jusqu'à dire que le candidat d’En Marche! ignore tout de la gestion des hommes ».
La pasionaria Calixthe Beyala poursuit sa diatribe dans une publication sur Facebook en s’interrogeant sur la personnalité d’Emmanuel Macron « que les sondages bombardent conne futur président de la France ? ».
Elle croit dur comme fer que l’ancien banquier chez Rothschild et diplômé de philosophie, ENA promotion Sedar-Senghor puis Inspection générale des finances, n’est pas moins un novice qu’un ovni de la politique. Quitte à ceux qui pensent le contraire.
« Et c'est cet homme-là que la presse (du grand capital) nous présente comme le meilleur candidat? Pourquoi lui ? Pourquoi pas un simple banlieusard sortit de Babel Oued city ? Quels sont les réseaux mafieux derrière l'homme pour lequel on voudrait que les français votent ? », a questionné la romancière.
Et d’ajouter : « Personnellement, je suis sceptique. Je connais le militantisme de Benoît Hamon, de Marine Le Pen, de Fillon et de tous les autres candidats. Je n'ai pas dit que je soutenais leurs idées, mais je les connais tous. Ils ont toujours œuvré, bien ou mal, pour faire avancer l'histoire ».
« Quelle main diabolique se cache derrière Macron ? », se demande la romancière Calixte Beyala qui a reçu le grand prix de l'Académie française pour son roman Les honneurs perdus.
Une sortie pas du goût de la France et des sondages qui donnent Emmanuel Macron et Marine Le Pen en tête des intentions de vote du premier tour fixé au 23 avril 2017.