Une expulsion qui a failli tourner au vinaigre n’eut été la présence des forces de l’ordre. Selon le journal l’Anecdote qui relaie l’information dans son édition du 5 septembre 2016, le lot qui fait objet de litige, autrefois occupé par des particuliers, avait malgré sa situation en zone industrielle, fait l’objet d’une opération de vente. Ceci, entre la famille Minlo qui revendiquait la propriété, et un jeune entrepreneur qui y a bâti un centre de formation en maintenance après vente automobile. 180 millions de francs CFA, c’est le prix qu’aura couté cette transaction.

Selon Me Wansi, l’avocat de l’acquéreur, la famille Minlo a procédé à la session de ce terrain à «Alpha auto» qui y avait des installations. Le prix était connu, et a commencé de manière substantielle à être payé près du tiers. C’est donc ce processus de vente qui a été stoppé la semaine dernière quand la direction générale de la MAGZI va décider d’expulser de force les premiers occupants.

Selon d’autres sources du journal, un second protocole d’accord a été ratifié entre la MAGZI et une autre entreprise. À savoir F.A.C. Cameroun international pour un montant de 240 millions francs CFA, pour l’achat du terrain. Une partie de l’argent a déjà été perçu par la MAGZI. Ceci en dépit du procès en cours devant la justice.

Le journal rapporte que «le Directeur Générale de la MAGZI aurait reproché au promoteur du centre de formation alpha auto de ne l’avoir pas associé à la transaction». Et la question de savoir qui à la MAGZI a perçu l’avance sur le paiement dans le cadre de la première transaction de 180 millions de francs CFA pour en délivrer le certificat de propriété aux premiers occupants reste toujours à élucider.