Une exposition de livres organisée depuis hier par le consulat honoraire. Une façon originale de donner une idée de la Tunisie au public de Douala, sur les plans de l’histoire, la culture, la littérature... Néjib Soussia, consul honoraire, explique ainsi la raison d’être de l’exposition « Livres de Tunisie » inaugurée hier 16 avril 2016 à la galerie Mam à Bonanjo par Joseph Beti Assomo, gouverneur de la région du Littoral.

Sur le thème : « Une porte ouverte aux échanges dans la tolérance entre les hommes et les civilisations ». Un évènement organisé dans le cadre du trentième anniversaire du consulat honoraire de Tunisie à Douala. L’exposition, d’accès gratuit, devrait durer trois jours, jusqu’à demain, mais pourrait être prolongée d’une semaine, suivant l’intérêt du public.

L’inauguration a été l’occasion de revenir sur les relations cordiales entre le Cameroun et la Tunisie. Des liens qui remontent à près de 2500 ans, avec la découverte du Mont-Cameroun par le Carthaginois Hannon, qui lui donna le nom de « Char des Dieux ».

Le consul honoraire de Tunisie a aussi évoqué l’importance qu’occupe son pays dans l’histoire du continent noir. En plus d’être un confluent entre l’Occident, l’Orient et l’Afrique, la Tunisie porterait dans ses entrailles les origines de sa terre-mère. En effet, l’Afrique dériverait du mot Ifriqiya, ancienne appellation du pays.

Une histoire qu’on trouvera sûrement au hasard des pages de l’un des ouvrages de l’exposition. Les livres, il y en a près de 500, permettant de découvrir la Tunisie sous toutes ses facettes : la géographie, les attraits touristiques, l’architecture, les vestiges des civilisations passées, la production intellectuelle dans des domaines comme la philosophie, la religion… On trouve également des romans et des œuvres jeunesse.

Autant de publications mettant en avant les richesses d’un pays qui compte cinquante maisons d’édition. « Une manne culturelle », de l’avis du gouverneur de la région du Littoral. Ce dernier a clôturé son propos par un message de condoléances du gouvernement camerounais à l’endroit du peuple tunisien pour leurs victimes, suite à l’attentat du musée du Bardo le 18 mars dernier.

Et pour en revenir à la littérature, après l’exposition, les différents ouvrages devraient prendre la direction de diverses institutions universitaires et associations caritatives.