Au Cameroun et un peu partout dans le monde, nombreux sont ceux qui pensent qu'aucun politicien ne peut renverser le régime Biya dans les urnes.
Selon le journaliste camerounais en exile en Norvège, Michel Biem Tong, ce qui se passe actuellement avec Elecam qui ne délivre pas de récépissés à ceux qui s'inscrivent sur les listes électorales est une preuve.
"Aujourd’hui, les Camerounais se plaignent de ce que les agents d’Elections Cameroon ne leur délivrent pas des récépissés après les opérations d’inscription sur les listes électorales. C’est justement ce qu’on se tue à dire aux Camerounais. La chute du régime Biya viendra d’une insurrection populaire et non des urnes car le système mafieux des Biya se trouve à l’alpha et à l’oméga du processus électoral", affirme t-il dans une publication.
"Pour des élections libres, juste et transparentes, il faut une réforme totale du système électoral et un organe en charge des élections totalement indépendant. Toute campagne autour des inscriptions sur les listes électorales sans cette reforme, n’est qu’enfumage", ajoute le journaliste.