Une fois de plus, les journalistes s’insurgent contre les nombreuses tentatives de musellement du Gouvernement à travers le Conseil National de la Communication (CNC).
«Dans un État de droit, la liberté d’opinion, la liberté d’association, la liberté de penser sont des droits fondamentaux, et l’Etat du Cameroun a l’obligation de respecter ces droits (…) Les journalistes n’ont pas vocation à recevoir des injonctions d’un organisme qui a été mis sur pied par le Gouvernement. Le CNC n’est pas le rédacteur en chef de la presse camerounaise», pensent-ils.
Pour eux, la menace du CNC de fermer les médias camerounais qui font «l’apologie du fédéralisme et de la sécession» est une censure envers la presse. Pourtant, depuis la loi du 4 janvier 1996, la censure est abolie au Cameroun.
Ci-dessous, un reportage de la Voix de l’Amérique:
Les journalistes dénoncent les tentatives du Gouvernement d'étouffer la liberté de la presse au Cameroun