Ses ennemis n'ayant pas pu réussi à le chasser de l'Administration générale de la SNH, Adolphe Moudiki passe à la contre-attaque.

A la SNH, il se dit qu'il a ouvert une chasse contre certaines têtes réputées proches du président du Conseil d'Administration de la SNH, qui est le secrétaire général de la Présidence de la République.

Ce lundi 05 août, le lanceur d'alertes Boris Bertolt dévoile dans une publication, quelques mesures prises par Adolphe Moudiki contre des proches de Ferdinand Ngoh Ngoh. Il annonce dans la foulée qu'un groupe de militaire encerclent la SNH et le domicile privé de du DG de la société depuis quelques jours.

"Parmi les premières victimes, Maurice Matanga , Directeur de la stratégie et Secrétaire du Conseil d'administration de la SNH. Depuis le 2 août 2024, il est officiellement mis à la retraite. C’est à dire aux lendemains de sa participation au Conseil d’administration de la SNH à la présidence de la République, convoqué par Ferdinand Ngoh Ngoh et à laquelle il lui avait été dit de ne pas s’y rendre", écrit Boris Bertolt.

"Les souffrances de Maurice Matanga ne s’arrêtent pas là. Il a également été démis de ses fonctions de Président du Conseil d'administration de la société d'assurances Chanas, dont la SNH est l'actionnaire majoritaire", ajoute le lanceur d'alertes.

"Et dans la foulée, son véhicule de service une VX de couleur noire a été saisi manu militari et il lui a été ordonné de libérer son bureau. Chassé de son bureau, alors qu’il croyait pouvoir rentrer avec son véhicule, il lui a été intimé de rentrer à pieds et de laisser le véhicule sur place. Il s’est tout bonnement exécuté sans broncher. Car une trentaine de militaires tous dévoués à Adolphe Moudiki gardent la SNH de jours comme de nuits", renchérit-il.