La cérémonie de signature de la convention collective des travailleurs de la Cameroon Radio Television (CRTV) a eu lieu lundi 2 octobre 2017 au siège de l'entreprise, à Mballa II à Yaoundé, en présence du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, ainsi que de l’ensemble du personnel de la CRTV, du directeur général Charles Ndongo et du président du comité d’administration Issa Tchiroma Bakary.
Revalorisation du salaire de base dans l'ordre de 11 à 15%, indemnité de fin de carrière, prime de risque et gratification de fin d’année sont annoncées comme des nouveautés. On évoque aussi la retraite anticipée à partir de 55 ans ou encore la prime de bonne séparation. La classification professionnelle par contre, n’a pas subi un changement. En trois ans de travail, la commission paritaire a construit une nouvelle ère pour le personnel de la CRTV.
C'est aussi un appel à plus de travail, plus de discipline et plus de performance de la part de chaque employé. Charles Ndongo prône désormais «la tolérance zéro contre tous ceux qui ne respecteront pas les exigences auxquelles nous oblige cette convention collective».
La convention collective d’entreprise qui est la forme la plus améliorée dans la recherche de meilleurs traitements et de conditions de travail fixe les droits et les obligations des travailleurs d’une entreprise. Au Cameroun, ce type de convention est un accord tripartite entre les délégués du personnel, les représentants de l'employeur et enfin les responsables du ministère du Travail et de la sécurité sociale. Ce type d'organisation reste l'apanage des grandes structures. La CRTV, leader du paysage médiatique national, intègre le cercle des structures qui ne se contentent plus des clauses des conventions de branches.