Les membres du sénat, la chambre haute du parlement, se réuniront en leur siège dès 15h tandis que les députés auront ouvert leur travaux en matinée.

Les membres du parlement camerounais reprennent du service dès le 10 juin prochain, dans le cadre de la deuxième session ordinaire de l’année. Les présidents des deux chambres ont signé chacun le 3 juin 2015, un arrêté portant convocation de leurs membres.

La session du mois de juin aura une saveur particulière au sein de la chambre basse qu’est l’Assemblée nationale. En effet, un temps sera donné pour célébrer l’élection de l’Honorable Roger Nkodo Dang, député du Nyong et Mfoumou, à la présidence du Parlement Panafricain (PAP). Le président de la l’assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril a accordé une audience au nouveau président du PAP mercredi après-midi.

Roger Nkodo Dang a déclaré à sa sortie d’audience qu’il est venu s’abreuver à la source : « Il m’a donné des conseils, il m’a félicité pour l’élection qui est l’élection du parlement camerounais. Mais également on a discuté de l’avenir de mes fonctions au Parlement Panafricain.

Il m’a réconforté qu’il ne ménagera aucun effort pour m’apporter tout le soutien nécessaire pour accomplir ma tâche ». L’élection au sommet du PAP n’est pas le plus difficile, pense le député camerounais. « Mais c’est la gestion du Parlement Panafricain qui cause problème », pense-t-il.

Pour cela, « J’ai besoin du soutien de cette institution dont le personnel est très qualifié. Le Secrétariat général et tous mes collègues ont fait tout pour que je puisse gagner cette élection. Je demeure député à l’Assemblée nationale du Cameroun qui peut bien m’utiliser en dehors de mes périodes de sessions. J’ai de lourdes responsabilités. Je pourrais de temps en temps bénéficier de l’indulgence de ma hiérarchie », va-t-il ajouté.

L’un des enjeux majeurs du mandat du nouveau président du PAP est financier. Il doit en effet parcourir toute l’Afrique pour exercer du lobbying auprès des Etats africains afin qu’ils ratifient les textes devant transformer le PAP en structure législative de l’Union africaine (UA).

Mais aussi convaincre les Etats-membres de continuer à contribuer au budget de l’UA. En plus, il faut penser à diversifier les sources de financement du PAP.