Actualités of Wednesday, 27 January 2016

Source: cameroon-info.net

La diaspora se mobilise pour la libération de Marafa

Marafa H. Yaya Marafa H. Yaya

L’Action Solidaire pour Marafa (Asma) basée à Bruxelles, Les membres du Cercle des Amis de Marafa, (Ceram) basé à Paris, les membres du Comité de libération des prisonniers politiques (Cl2p) basé à Paris et les représentants de l’Association pour la promotion de la justice et de l’éducation (Apje) sont parmi la douzaine de participants au conclave qui a eu lieu le 23 janvier 2016 avec pour sujet principal, la libération de Marafa Hamidou Yaya.

Marafa Hamidou Yaya a été condamné à 25 ans de prison pour «Complicité intellectuelle de détournement de fonds». Pour les participants, «Marafa Hamidou Yaya est victime d’une cabale politico-judiciaire dont le seul but est de l’éliminer de la course à la succession de Paul Biya ». Car selon les participants, «ce motif n’existe pas et n’a jamais existé en droit camerounais. Le juge avait d’ailleurs lui-même reconnu que l’ancien ministre n’avait pas eu à géré un seul centime des fonds alloués à l’achat de l’avion cité et qui aurait prétendument été détourné», tire-ton du journal Le Messager du mardi 26 janvier 2016. 

Si l’on en croit les participants, la Cour Suprême du Cameroun est caractérisée par un incompréhensible dilatoire. «Dès sa Condamnation en septembre 2012, Monsieur Marafa avait en effet déposé un recours en annulation devant la haute juridiction qui siège à Yaoundé. Après trois ans, la Cour Suprême camerounaise qui doit examiner dans un délai de six (6) mois tous les pourvois qui lui sont soumis n’a toujours pas rouvert le dossier de Monsieur Marafa ». 

L’appel à la libération de Marafa est lancé et les participants ont manifesté,  a en croire le journal, une volonté «d’agir ensemble et vigoureusement en faveur de la libération de Marafa Hamidou Yaya». Ils prévoient la sensibilisation de l’opinion camerounaise et internationale sur les violations des droit de l’Homme à travers la mise en place d’une plateforme. Cette plateforme pourrait toucher toutes les organisations internationales telles que l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et l’Union Européenne.