Au Cameroun, après la fête du travail célébrée dimanche, ce lundi 2 mai 2016 est férié sur toute l’étendue du territoire national.

C’est une conséquence de la loi de 1973, fixant le régime des fêtes légales au Cameroun.

En effet, selon la loi n° 73/5 du 7 décembre 1973, lorsqu’une fête légale tombe un dimanche, le lundi est férié.

L’article 2, de la loi de 73, précise, «lorsqu’une fête légale civile est célébrée un dimanche ou un jour férié, le jour consécutif est assimilé à cette fête, du point de vue des conditions de travail et de rémunération».

Les fêtes légales et civiles au Cameroun, sont : le Jour de l’an (1er janvier), la fête de la jeunesse (11 février), la fête du travail (1er mai) et la fête nationale (20 mai).

24 heures auparavant, une atmosphère de carnaval a été remarquée dans le pays. Le 1er mai, a été marqué par des agapes géantes, autour desquelles, ont été conviés les travailleurs, en marge du défilé, au cours duquel, les défilants ont véhiculé de nombreux messages, pour l’amélioration de leurs conditions.

Dans une ambiance de fête, comme savent si bien le faire les camerounais, -quand l’occasion leur est offerte-, chaque chef d’entreprise, a réuni ses employés, pour partager un repas, bien arrosé.

Dans un contexte de crise économique, marqué par la hausse du chômage, et de la ruée des diplômés dans le secteur informel, tout le monde ne voit pas d’un bon œil, le jour « férié ».